« capitulation », définition dans le dictionnaire Littré

capitulation

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

capitulation

(ka-pi-tu-la-sion ; en poésie, de six syllabes) s. f.
  • 1 Terme de guerre. Convention qui règle à quelles conditions une place, un poste, une troupe se rendent. Obtenir, accorder une capitulation honorable. Faire sa capitulation. Recevoir à capitulation.
  • 2 Familièrement, conciliation. N'attendez de moi aucune capitulation. Le baron eut une capitulation digne de sa résistance, Hamilton, Gramm. 3.

    Capitulation de conscience, c'est-à-dire accommodement avec sa conscience. À un soldat qui s'est bravement défendu il est permis de capituler, et il est des capitulations de conscience si difficiles à ne pas accepter, Scribe, le Puff, V, 6.

  • 3Convention qui assure aux sujets d'une puissance certains priviléges dans les États d'une autre puissance, et, en particulier, la convention qui réglait les droits et devoirs des Suisses au service de France.
  • 4La capitulation impériale ou les capitulations de l'Empire, certain nombre d'articles que l'empereur d'Allemagne jurait d'observer à son élection.

HISTORIQUE

XVIe s. Les reitres se maintiennent aussi en la possession de leurs droits acquis, à sçavoir des hautes capitulations, et de se faire toujours payer sur les vieux roolles, Lanoue, 183. Ceulx-cy s'en retournerent pour consulter avecques leurs concitoyens, et feirent ainsi deux ou trois voyages, pour la dificulté de la capitulation, Montaigne, II, 179.

ÉTYMOLOGIE

Bas-lat. capitulatio, de capitulare, capituler.