« hièble », définition dans le dictionnaire Littré

hièble

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

hièble

(iè-bl') s. f.
  • Sureau à tige herbacée, sambucus ebulus, L., caprifoliacées.

REMARQUE

L'Académie fait hièble du féminin ; mais, à yèble, d'où elle renvoie à hièble, elle le fait masculin ; il y a à hièble ou à yèble une faute d'impression. Le fait est que hièble est féminin dans Richelet, dans Paré et dans le langage des botanistes ; et c'est cela qu'il faut suivre. Castel dans son poëme des plantes, l'a fait masculin : Et l'hièble touffu domine dans les plaines. Il y a une faute à partager la diphthongue en deux syllabes, car elle répond à la syllabe unique eb dans le latin.

HISTORIQUE

XIVe s. L'en doit querir les perdris es grans chaumes et yebles et bruieres, Menagier, III, 2.

XVIe s. N'adjoustant de rechef des hiebles, après que les premieres seront desseichées, Paré, XXI, 22. L'herbe de hieble, qu'en Languedoc on appelle augue et eue, croit es champs estans en friche, et sa graine est meure en mesme temps que les raisins, De Serres, 954.

ÉTYMOLOGIE

Berry, zièble, zioble, jèble, rieube ; provenç. evol ; ital. ebbio ; du lat. ebulum.