Olivier DE SERRES, auteur cité dans le Littré

DE SERRES (1539 -1619)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DE SERRES a été choisie.

1873 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Théâtre d'agriculture et mesnage des champs 1605 1860 citations

Quelques citations de Olivier DE SERRES

Voici un tirage aléatoire parmi ses 1873 citations dans le Littré.

  1. Les fourrages defaillans en l'arriere-saison de l'année, quand improvidemment l'on ne s'est bien mesuré en cest endroit.
  2. …Pour la grande abondance de foin exquis que donne la luzerniere en plusieurs et diverses fauchesons.
  3. Plus rare est le rencontre du bon charnier, que du bon grenier et de la bonne cave, s'en treuvant peu où les chairs de pourceau, mesme les lards, ne s'enrancissent.
  4. Le naturel de la chevaline et de la muletaille est, qu'estans bien traictées au soir et repaissans à la disnée, d'employer le reste du jour au labourage, comme en voiageant.
  5. Arracher du plantis les surabondans pour les ranger au verger.
  6. Après sont les gelinotes, dites de Numidie, especes de faisan.
  7. Est remarquable la naturelle amitié de ceste plante avec les cornes de la moutonnaille, pour s'accroistre gaiement près d'elles : qui a fait croire à aucuns, les asperges proceder immediatement de cornes.
  8. Le peu ou le trop estraindre, ne procede tousjours de la main du lieur, ains le plus souvent de la vertu du lien, se resserrant ou se laschant à mesure qu'il se desseche.
  9. Quant au poil de chevre, peu ou point d'estat n'en est fait de pardeçà, estant le propre du Levant et de la Barbarie, que d'en faire des camelots.
  10. On ne peut adoucir entierement les grenades aigres, ni engarder d'esclater les esclatables.
  11. Ce jus est mis reposer, afin de lui donner loisir de se purger et defequer en bouillant.
  12. Des murailles profondement fondées dans terre, pour oster aux connins l'esperance d'en sortir par dessous les fondemens.
    403 (fonder)
  13. La racine de geranium autrement ditte esguille de berger.
  14. En ce roignement [épamprement] l'on ira retenu jusques là que de n'en coupper par trop.
    p. 175 (rognement)
  15. Numilaire, d'elle-mesme, s'engeance en lieu bas et aquatique, sans aucune culture ; ceste herbe est ainsi appellée, à raison que ses feuilles ressemblent à deniers, en latin dits nummi.
  16. Foin et paille est la commune nourriture des moutons et brebis, y ajoustant des feuillars de plusieurs sortes d'arbres.
  17. En cas d'afferme, que le seigneur accorde avec son fermier du prix du revenu de son bien.
  18. Il observera les bestes, leurs repaires et gistes, licts, chambres, reposées, bauges et tanieres.
    993 (bauge)
  19. Il ne faudroit qu'une couple de chevres abandonnées pour gaster tous les jardins et vignobles d'un mandement [canton].
  20. Il faut lui passer doucement l'estrille, le peigne, l'espoussete et le bouchon sur le dos.