« n », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
n
- 1Consonne, la quatorzième lettre de l'alphabet. Une grande N.
- 2N majuscule, avec un point, s'emploie, dans des actes, des récits, pour tenir la place du nom d'une personne qui est inconnue ou que l'on ne veut pas désigner, ou bien d'un nom que le lecteur devra remplacer.
N. S. signifie Notre-Seigneur (Jésus-Christ). N. D. signifie Notre-Dame (la sainte Vierge).
- 3En astronomie et marine, N marque le nord, ou signifie : qui est au nord ; N. E. nord-est ; N. O. nord-ouest ; N. N. E. nord-nord-est, etc.
- 4En chimie, N désigne le nitrogène ou azote.
- 5N° indique, dans les formules médicales, la quantité numérique de la substance prescrite. Ainsi : éther, gouttes n° XX, signifie vingt gouttes d'éther.
- 6N. ou N. B., abréviation des mots latins nota ou nota benè [remarquez, remarquez bien], s'écrit en tête d'une remarque, d'une note.
- 7N simple ou surmontée d'une couronne, sur les monnaies et les monuments de l'empire français, signifie Napoléon.
- 8 En termes d'imprimerie, on met n pour lettre, parce qu'on se sert de l'n pour mesure moyenne. Il y a 1200 n à la page de ce volume.
- 9N est la marque de l'ancienne monnaie de Montpellier.
- 10Les jurisconsultes romains usaient de cette abréviation, N. L. pour signifier non liquet, c'est-à-dire que la chose en question ne leur paraissait pas évidente.
HISTORIQUE
XIIIe s. Vous savez bien que grant devis A d'emme à N par un trait
, Senefiance de l'ABC, JUBINAL, t. II, p. 281.
XVIe s. De cest entrelas d'i et n avec le g, vous en avez fait l'n mignarde
, Pasquier, Lettres, t. I, p. 139.
ÉTYMOLOGIE
Latin, n ; grec, νῦ ; du noun phénicien.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
N.-W. (nor-ouèst), s. m. La partie nord-ouest d'un pays. M. Hébert est un des hommes qui connaissent le mieux les terrains du N.-W. de la France (on écrit maintenant ainsi nord-ouest en français, depuis la convention météorologique de Vienne)…
, G. Pouchet, le Siècle, 20 fév. 1876.
HISTORIQUE
XVIe s. De faict, une heure après, se leva le vent nord nord west, ouquel ilz donnarent plaines voiles, et preindrent la haute mer…
, Rabelais, Pant. II, 24.