« nervure », définition dans le dictionnaire Littré
nervure
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nervure
(nèr-vu-r') s. f.
- 1 Terme de relieur. Nom donné aux petites parties élevées qui divisent le dos des livres, et qui sont formées par les nerfs ou les cordes qu'on emploie pour les relier.
- 2 Terme d'architecture. Partie saillante d'une moulure.
On le dit aussi des côtes élevées des feuilles, dans les ornements des feuillages.
Terme de menuiserie. Espèce de feuillure triangulaire dans un poteau de remplissage, qu'on nomme aussi arrachement.
- 3 Terme de botanique. Filets saillants qui parcourent la surface des feuilles de certaines plantes et des pétales de certaines fleurs, et qui en forment, pour ainsi dire, le squelette.
Le pétiole est composé de toutes les fibres qui, par leur épanouissement, doivent former la feuille ; ces fibres se divisent d'abord en faisceaux qu'on nomme nervures
, De Candolle, Instit. Mém. des sc. phys. et math. sav. étrang. t. I, p. 354.Terme de zoologie. Les tubes cornés qui se ramifient diversement dans l'aile des insectes.
- 4Se dit aussi des embranchements de chaînes de montagnes.
J'ai été tenté, à plusieurs reprises, de considérer les nervures comme n'étant que les résultantes diagonales des secousses [de soulèvement] dont les traces abondent dans leurs alentours
, Fournet, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LV, p. 859. - 5Passe-poil sur la couture d'un habit.
HISTORIQUE
XVe s. Il se redressa, et frappa le chevalier amont sur l'escu si rudement, qu'il luy alla fendre d'oultre en oultre, si que il fust cheu en deux pieces, si ne fust la nerveure dont il estoit nervé
, Perceforest, t. II, f° 126.
XVIe s. Jésus-Christ, auquel tout le corps estant conjoinct par ses nerveures et liaisons, prend accroissement en charité
, Calvin, Instit. 846.
ÉTYMOLOGIE
Latin fictif, nervatura, de nervare, nerver.