« roc.2 », définition dans le dictionnaire Littré
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roc [2]
- Anciennement, la tour au jeu d'échecs.
HISTORIQUE
XIIe s. Il a son roc par force en roie mis, Et d'un poon a un chevalier pris
, Raoul de C. 63.
XIIIe s. Fox, chevaliers, fierges [dames], ne ros
, la Rose, 701.
XVIe s. Il n'epargnoit (comme on dit en commun proverbe) ni roi ni roc
, Despériers, Contes, CXXV. Nos ennemis nous ont donné deux mauvais eschecs ayant pris nos rocs (entendant Rouen et Bourges) ; j'espere qu'à ce coup nous aurons leurs chevaliers, s'ils sortent en campagne
, Lanoue, 584.
ÉTYMOLOGIE
Prov. roc ; ital. rocco ; de rokh, nom donné par les Persans au chameau monté par des archers et, par assimilation de forme, à la tour des échecs ; elle a été jadis figurée par un éléphant portant une tour. C'est de roc que vient roquer, conservé dans le langage du jeu d'échecs.