« stuc », définition dans le dictionnaire Littré

stuc

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stuc

(stuk) s. f.
  • En gâchant le plâtre avec une dissolution de colle forte, introduisant ensuite des matières colorées dans la masse lorsqu'elle est encore en bouillie, et la polissant lorsqu'elle est solide et appliquée sur les objets que l'on veut en recouvrir, on fait un enduit qui imite parfaitement le marbre, et qu'on connaît sous le nom de stuc, Thenard, Traité de chim. t. II, p. 430, dans POUGENS.

    On fait aussi du stuc avec du marbre blanc pulvérisé et de la chaux. Le stuc était connu des anciens ; il fut réinventé au commencement du XIVe siècle en Italie, où le climat sollicite et protége cette manière commode et peu coûteuse d'orner l'intérieur et même l'extérieur des habitations, De Laborde, Émaux, p. 502.

HISTORIQUE

XVIe s. À Barthelemy de Miniato, paintre florentin, pour neuf mois entiers qu'il a vacqué à besongner pour le roy, ès ouvrage de stucq, De Laborde, Émaux, p. 502. Ceste Junon estoit faite d'estuc si blanc et si bien taillé, qu'il n'y avoit celluy qui ne le print pour vray marbre, De Laborde, ib. p. 502.

ÉTYMOLOGIE

Espagn. estuque ; ital. stucco ; de l'anc. haut-all. stucchi, croûte.