« convertisseur », définition dans le dictionnaire Littré

convertisseur

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convertisseur

(kon-vèr-ti-seur) s. m.
  • 1Celui qui convertit des âmes à la religion qu'il croit vraie. On n'a jamais vu de convertisseurs si zélés, Voltaire, Scarmentado. Cette bonne œuvre [la conversion de Law] avait valu au convertisseur beaucoup d'argent, Voltaire, Louis XIV, 37. Le condamné pria Dieu pour le convertisseur jusqu'à l'âge de 94 ans, Voltaire, ib. Constamment opposé au zèle amer et fanatique de la plupart des convertisseurs de son temps, il était persuadé qu'on ne devait faire usage ni de l'autorité ni même de la crainte contre ceux des réformés qui ne donnaient aucune espérance de changement, D'Alembert, Éloges, Fléchier.

    Celui qui convertit des pécheurs et les ramène à de meilleurs sentiments de religion et de morale.

  • 2Celui qui se charge des convertissements, en matières d'affaires et de monnaies.

HISTORIQUE

XVIe s. Les convertisseurs de ce temps là ne failloyent point de convertir l'ame par la terreur du feu, ou de faire convertir les corps en cendre, D'Aubigné, Conf. I, 9.

ÉTYMOLOGIE

Convertir.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

CONVERTISSEUR. Ajoutez :
3 Terme de métallurgie. Le convertisseur-poire, de Bessemer, sorte de vase pour la conversion de la fonte en fer malléable ou en acier. M. Bessemer est arrivé à trouver ce qu'il appelle le vase à conversion, sorte de cubilot perfectionné, et que, dans le débat, on a constamment appelé le convertisseur-poire, Gaz. des Trib. 5-6 juin 1876, p. 543, 3e col.