« cote », définition dans le dictionnaire Littré

cote

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

cote

(ko-t') s. f.
  • 1 Terme d'administration. La part imposée à chaque contribuable. Cote mobilière. Cote foncière. Payer sa cote.
  • 2Cote mal taillée, arrêté de compte approximatif. Il a fait de tout cela une cote mal taillée. Le régent demanda l'avis à Besons, qui barbouilla et qui proposa une cote mal taillée, Saint-Simon, 426, 152. Locution prise de marquer la cote, ce qui était à payer, sur un morceau de bois auquel on faisait une entaille.
  • 3 Terme de finance. Indication du prix des effets publics, des valeurs de bourse, du change, etc.
  • 4Marque alphabétique ou numérale servant à classer chaque pièce d'un procès ou d'un dossier. Ces pièces sont sous la cote A, la cote B.

    La couverture même.

  • 5 Terme d'arpentage. Chiffre qui, dans les nivellements, indique les différences de niveau.

HISTORIQUE

XVIe s. Cela fit faire une cotte mo-taillée de capitulation, tellement que le capitaine Mathieu ne laissa pas d'en faire la guerre depuis, D'Aubigné, Hist. II, 290. Tous heritages, tant fiefs que mains fermes, venus et escheus par succession soit de ligne directe ou collateralle, sont reputez patrimoniaux, et doivent en succession tenir et suivre la cotte et ligne de celuy duquel primitivement ils viennent, Coustum. génér. t. II, p. 853.

ÉTYMOLOGIE

Provenç. cota, cotta ; catal. quota ; espagn. cota, cuota ; du latin quota pars, quelle partie (voy. QUOTE). Dans d'Aubigné, cotte mo-taillée est pour cotte mal taillée, mal, dans ces sortes de compositions, se prononçant mau, comme dans mau-clerc (mal-clerc).