« écailler », définition dans le dictionnaire Littré

écailler

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

écailler [1]

(é-kâ-llé, ll mouillées, et non é-kâyé) v. a.
  • 1Dépouiller des écailles un poisson, une huître, etc. Écailler une carpe, des huîtres.
  • 2S'écailler, v. réfl. S'enlever par écailles comme les enduits de plâtre.

    On dit qu'un tableau s'écaille, lorsqu'il s'en détache de petites croûtes et parcelles.

HISTORIQUE

XIIIe s. Petit valt [vaut] noiz, qui ne l'esquaille ; Li noeax [noyau] gist dedans l'eschaille, Hist. de sainte Leoc. mss de Saint-Germain, dans LACURNE.

XVe s. Ailleurs avez escaillé noix, Vous sçavez tout le sens du monde ; Tout science en vous habonde, Deschamps, Poésies mss. dans LACURNE. Que nul paintre ne paygne ymage de bois viel, pour ce que la dicte ymage se retrairoit après qu'il seroit paint, et pour ce que la painture s'escailleroit et ne dureroit point, Ordonn. décemb. 1496.

XVIe s. Il trouva bien, en peu de temps, en quoi depenser l'argent qu'il avoit apporté, comme celui qui escailloit bien sa jeunesse, Yver, p. 640. Il a le corps armé d'un cuir escaillé et très dur comme celuy du crocodile, Paré, Licorne, 7.

ÉTYMOLOGIE

Écaille ; ital. scagliare.