« astreindre », définition dans le dictionnaire Littré

astreindre

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astreindre

(a-strin-dr'), j'astreins, nous astreignons ; j'astreignais ; j'astreignis ; j'astreindrai ; que j'astreigne ; que j'astreignisse ; astreignant ; astreint v. a.
  • 1Soumettre à. On l'astreignit à observer la règle.
  • 2S'astreindre, v. réfl. Cet homme ne peut pas s'astreindre au moindre travail.

HISTORIQUE

XIIe s. Nos nos astraindrons par fort estude, Job, 455.

XIVe s. Celles choses il ne deist jamès, si l'amour et la charité du commun proufit ne li astreinsist, Bercheure, f° 29, recto. Il a lié et atraint par serement le pueple, que il ne soufferroient jamès que nuls regnast à Rome, Bercheure, f° 28, recto.

XVe s. Ses gens estoient durement astreins et fort assiegés dedans le chastel d'Aiguillon, Froissart, I, I, 264.

XVIe s. Il a determiné par sa loy ce qui est bon et droit, et par ce moyen a voulu astreindre les hommes à certaine norme, Calvin, Inst. 69. Le cotignat, pris devant le past, astraint le ventre, Paré, VIII, 15.

ÉTYMOLOGIE

Astringere, de ad, à, et de stringere, étreindre (voy. ce mot).