« cavalier.2 », définition dans le dictionnaire Littré

cavalier

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

cavalier, ière [2]

(ka-va-lié, liê-r') adj.
  • Qui est d'un cavalier, c'est-à-dire, en parlant de l'air, des manières, aisé, dégagé ; et aussi, brusque, inconvenant, trop leste. Avoir l'air cavalier, la mine cavalière. Réponse cavalière. Propos cavaliers. Ce procédé, ce ton est par trop cavalier. Un équipage cavalier Fait les trois quarts de leur vaillance, La Fontaine, Fabl. V, 21. Tout ce que je fais a l'air cavalier, Molière, les Préc. 10. Quoique j'aie la danse cavalière, Hamilton, Gramm. 7. Ce procédé est un peu trop cavalier pour un homme de bréviaire, Costar, dans LE ROUX, Dict. comique.

    À la cavalière, loc. adv. En cavalier. Mais il n'importe, c'est à la cavalière, Molière, les Préc. 10. J'ai ouï parler de certaines religieuses d'une manière plaisante et fort à la cavalière, Bossuet, Sil. 2.

REMARQUE

Balzac n' approuvait pas ces expressions : un ton cavalier, un style cavalier ; mais Bouhours observe que néanmoins elles se sont établies à la cour.

ÉTYMOLOGIE

Cavalier 1.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

2. CAVALIER. Ajoutez :
2Qui est sans apprêt. Il fallut se résoudre à manger sur l'herbe, où les perdreaux et le pain tendre de M. de Jonsac furent d'un grand secours ; ensuite d'un repas si cavalier, continuant notre chemin…, Voy. de Bach. et Chapelle, p. 14, la Haye, 1714.