« coing », définition dans le dictionnaire Littré

coing

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coing

(koin ; le g ne se lie jamais : un koin excellent ; au pluriel l's se lie : des koin-z excellents) s. m.
  • Le fruit du cognassier. De beaux coings. Compote, gelée de coings.

    Familièrement. Être jaune comme un coing, avoir le teint fort jaune. Elle était arrivée plus jaune qu'un coing, Hamilton, Gramm. 7. C'était [M. l'Avocat] un grand homme, maigre, jaune comme un coing, Saint-Simon, 74, 218.

HISTORIQUE

XIIIe s. Manger coins, poires et autres pesans fruis, Alebrand, f° 4. Totes manieres de cooins confortent l'estomac et donnent appetit de mengier, Alebrand, f° 53.

XIVe s. Le grain de l'or ne plus ne moins Que les cerises et les coings Ou que les pommes et les poires, Ont tous chacun leur heure…, Traité d'alchim. 394.

XVIe s. La pomme de coin, De Serres, 685.

ÉTYMOLOGIE

Saintonge, coudin ; provenç. codoing ; ital. cotogna. L'italien vient du latin cydonia, le provençal et le français, du latin cydonium ; du grec ϰυδώνιον, de Cydon, ville de Crète, d'où provint le cognassier. Coing est une contraction de l'ancien français cooin, répondant à cydonium.