« louveteau », définition dans le dictionnaire Littré

louveteau

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

louveteau

(lou-ve-tô) s. m.
  • 1Petit loup qui est encore sous la mère. Le temps de la gestation est d'environ trois mois et demi, et l'on trouve des louveteaux nouveau-nés depuis la fin d'avril jusqu'au mois de juillet, Buffon, Quadrup. t. II, p. 190.

    Fig. Gens de race violente et rapace. Les millions qu'ils [les Carignans] y ont pris [à Turin] à toutes mains, ne se peuvent ni expliquer ni nombrer ; tout le monde l'a vu et senti ; on n'y a que trop reconnu les louveteaux du cardinal d'Ossat, Saint-Simon, 485, 25.

  • 2Se dit, dans les loges maçonniques, du fils d'un franc-maçon.
  • 3Sorte de coins de fer à l'usage des maçons, et servant à serrer de chaque côté la louve.

HISTORIQUE

XIIIe s. Quatre loviax gisent enmi, Et ma dame Hersent la love, Qui ses loviax norrist et cove, Ren. 360. S'il a gaires de tex loviaus Entre ces apostres noviaus, Eglise, tu es mal baillie, Se ta cité est assaillie, la Rose, 11173.

XVIe s. Si n'est-il loup, louve, ne louveton… Qui jamais eust sur moy la dent boutée, Marot, II, 50.

ÉTYMOLOGIE

Wallon, leûton. Louveax, de l'ancien français, dérive directement de loup ; louveteau dérive de louvet, jeune loup, qui se trouve dans ce dicton : Mort du louvet, santé de l'aignelet.