« quinte.3 », définition dans le dictionnaire Littré

quinte

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

quinte [3]

(kin-t') s. f.
  • 1Caprice, mauvaise humeur qui prend tout à coup. Vaudrait autant prêcher une mule qu'une fille quand elle a sa quinte, Comte de Caylus, Écosseuses, Œuv. t. X, p. 515, dans POUGENS.
  • 2 Terme de manége. Mouvement désordonné que fait le cheval sous le cavalier

HISTORIQUE

XVIe s. Un beau matin que sa quinte le point, Nuits de Straparole, t. II, p. 91, dans LACURNE. À quelque temps de là, Salard print sa quinte de se partir de Gennes, ib. t. I, p. 14. Il est en quinte de faire cela, Cotgrave

ÉTYMOLOGIE

Namurois, quinke ; Hainaut, avoir des kins, être quinteux ; Aix, queute, caprice, mauvaise humeur. On a dit que c'était la quinte des musiciens, qui, lorsqu'ils se fâchent et s'emportent, prennent la quinte ; d'où quinte, mauvaise humeur, caprice. Il est plus probable que c'est la quinte, accès de toux, qui est devenu la quinte, accès d'humeur.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

3. QUINTE. - HIST. Ajoutez : XIIIe s. Tenue a sans quinte de guerre Lonc tans li rois Artus sa terre [Le roi Artus a tenu longtemps sa terre sans accès de guerre], Et ot trestouts ses anemis à son voloir desous lui mis, Li chevaliers as deux espées, publié par Förster, vers 1.