« testonner », définition dans le dictionnaire Littré
testonner
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
testonner
(tè-sto-né, d'après Richelet ; au contraire, Walkenaer, dans son éd. des Fables de la Fontaine, 1841, voulant indiquer la prononciation, fit imprimer têtonnant) v. a.
- Terme vieilli. Peigner les cheveux, les accommoder avec soin.
[Deux femmes] L'allaient quelquefois testonnant, C'est-à-dire ajustant sa tête
, La Fontaine, Fabl. I, 17.Elle n'avait point de coiffe ; mais encore passe, elle est jeune et jolie ; mais toutes ces femmes de St-Germain et cette la Mothe se font testonner par la Martin
, Sévigné, 18 mars 1671.
HISTORIQUE
XVIe s. Il mourut de l'esgratignure d'un peigne en se testonnant
, Montaigne, I, 74. Il se fault testonner, ordonner et renger pour sortir en place
, Montaigne, II, 60. Catulle, qui l'avoit testonné si rudement sous le nom de Mamurra
, Montaigne, III, 162. Il estoit en voie d'être testonné [rossé] par ledit mari irrité
, Despériers, Contes, VIII.
ÉTYMOLOGIE
Teston, au sens de tête.