« tiraillement », définition dans le dictionnaire Littré

tiraillement

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

tiraillement

(ti-râ-lle-man, ll mouillées, et non ti-râ-ye-man) s. m.
  • 1Action de tirailler ; effet de cette action. À force de tiraillements on le fit déguerpir du lit. Le caoutchouc… extensible, élastique, compressible, reprenant son premier état, sa première dimension, quand le tiraillement ou la compression cesse, Fourcroy, Conn. chim. t. VIII, p. 39.
  • 2 Fig. Il se dit des difficultés qui surviennent entre les administrations, les pouvoirs qui se disputent les attributions, les affaires. La puissance exécutive, partagée entre plusieurs individus, manque d'harmonie entre ses parties, et cause un tiraillement continuel incompatible avec le bon ordre, Rousseau, Pologn. 7.
  • 3Sensation de malaise éprouvée dans certaines parties intérieures du corps et comparée à un tiraillement. Tiraillement d'estomac. Ne me connaissez-vous pas de la langueur, des tiraillements ? Poinsinet, Cercle, SC. 7. Il eu beaucoup de tiraillements à la poitrine, et un sentiment de chaleur vive dans le ventre, Sabatier, Inst Mém. scienc. t. I, p. 200.

    Fig. Il se dit, en un sen analogue, de sensations morales. Quand l'excessive douleur rassemble dans le sein d'un misérable toutes les furies de l'enfer ; quand mille tiraillements opposés le déchirent, sans qu'il puisse en distinguer un seul, Rousseau, Ém. v.

ÉTYMOLOGIE

Tirailler.