Jean Le Rond D'ALEMBERT, auteur cité dans le Littré

D'ALEMBERT (1717-1783)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme D'ALEMBERT a été choisie.

1552 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Correspondance avec Frédéric le Grand 256 citations
Éloges lus dans les séances publiques de l’Académie française 1779 479 citations
Lettres à Voltaire 295 citations
Œuvres philosophiques, historiques et littéraires, Paris, an XIII (1805), édit. citée par POUGENS 117 citations

Quelques citations de Jean Le Rond D'ALEMBERT

Voici un tirage aléatoire parmi ses 1552 citations dans le Littré.

  1. L'observation ayant montré bientôt après que les planètes étaient tantôt plus, tantôt moins éloignées du soleil.
    Disc. prélim. Syst. monde, Œuv. t. XIV, p. 151, dans POUGENS. (observation)
  2. J'approche de cinquante ans ; je comptais sur la pension de l'Académie comme la seule ressource de ma vieillesse ; si cette ressource m'est enlevée, il faut que je songe à m'en procurer d'autres.
    Lett. à Voltaire, 30 juin 1765 (ressource)
  3. Malherbe nourri de la lecture des excellents poëtes de l'antiquité, et prenant comme eux la nature pour modèle.
    Disc. prélim. Encycl. Œuv. t. I, p. 256, dans POUGENS (nourri, ie)
  4. Les calculs analytiques des mouvements de la lune ont sans doute été portés à un assez grand degré de précision pour nous convaincre que l'attraction newtonienne est en effet la vraie cause des inégalités qu'on observe dans le mouvement de cette planète.
    Disc. prélim. Syst. monde, Œuvr. t. XIV, p. 137, dans POUGENS. (newtonien, ienne)
  5. Le premier mouvement du public, semblable en cela aux critiques subalternes, est de juger par imitation.
    Œuv. t. VI, p. 13 (subalterne)
  6. Je m'excède, disait-elle, de livres de dévotion, je m'en bourre, et rien ne passe.
    Lett. au roi dc Pr. 14 nov. 1776 (passer)
  7. Il me semble, comme à vous, que votre ancien disciple [le roi de Prusse] est un peu remonté sur sa bête.
    Lett. à Voltaire, 18 oct. 1760 (remonter)
  8. Le pays de l'érudition et des faits est inépuisable.
    Disc. prélim. Encycl. Œuv. t. I, p. 251, dans POUGENS. (pays)
  9. Il [l'abbé de Choisy] ne craignait pas même de se montrer à Versailles avec ce singulier travestissement [en femme].
    Élog. l'Ab. de Choisy, note 3 (travestissement)
  10. D'un côté la haine sous le nom de zèle, de l'autre le zèle sans discernement ou sans lumières, se soulevèrent et se réunirent contre les Lettres persanes.
    Élog. Montesq. (zèle)
  11. Il faut pincer bien fort, même jusqu'au sang, mais ne jamais écorcher.
    Lett. à Volt. 4 août 1767 (pincer)
  12. Il n'y a point de malheurs réels ou fictifs qu'on ne leur impute [aux philosophes], depuis l'expulsion des jésuites jusqu'à la retraite de Mlle Clairon.
    Œuv. t. V, p. 213 (retraite [1])
  13. Quelque périodiste plein d'esprit, car il y en a plus d'un qui entend à demi-mot.
    Art. du card. Dubois, Œuv. t. x, p. 120, not. 3, dans POUGENS. (périodiste)
  14. Je suis quelquefois tenté de dire du titre de philosophe ce que Jacques Rosbif dit de celui de Monsieur, dans la comédie du Français à Londres : Je ne veux point de ce titre-là, il y a trop de faquins qui le portent.
    ib. 8 juin 1770 (philosophe)
  15. Une protection mal entendue est une véritable guerre qu'on fait aux talents.
    Ess. sur la Soc. des g. de lett. Œuv. t. III, p. 102, dans POUGENS. (protection)
  16. Il faut dire de lui comme le régent disait d'un homme qui prenait force lavements à la Bastille : il n'a que ce plaisir-là.
    Lett. à Voltaire, 3 janv. 1765 (lavement)
  17. . Un mépris profond de toutes les frivolités qui occupent et dégradent si fort la plus grande partie de la noblesse française.
    Lett. au roi de Prusse, 27 sept. 1773 (frivolité)
  18. Je me suis remis à la géométrie, que j'avais comme abandonnée depuis longtemps.
    Lett. au roi de Pr. 30 déc. 1776 (remettre)
  19. Croiriez-vous bien qu'il n'a pas été permis à ce dernier de se défendre à visage découvert contre ce coquin qui attaque sous le masque ?
    Lett. à Voltaire, 14 juill. 1767 (visage)
  20. N'oubliez pas d'insister plus que vous ne faites dans votre épître, sur la protection qu'on accordait aux persécuteurs de Corneille, et sur l'oubli profond où sont tombées toutes les infamies qu'on imprimait contre lui.
    Lett. à Voltaire, 8 sept. 1761 (oubli)