« affaibli », définition dans le dictionnaire Littré

affaibli

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

affaibli, ie

(a-fè-bli, blie) part. passé.
  • Corps affaibli par l'âge. Armée affaiblie par les désertions et les maladies. Courage affaibli par de longs malheurs. Son esprit n'est point affaibli. Style affaibli par trop de minutie. Couleurs affaiblies. Se servir d'un terme affaibli. Quand les hommes veulent quitter le mal, le mal semble encore les poursuivre longtemps ; il leur reste de mauvaises habitudes, un naturel affaibli, des erreurs invétérées…, Fénelon, Tél. XXII. Quoi ! pour Britannicus votre haine affaiblie…, Racine, Brit. IV, 4. Sur tant de fondements sa puissance établie Par vous-même aujourd'hui ne peut être affaiblie, Racine, ib. III, 3. Mes yeux, mes tristes yeux, affaiblis par les ans, Hélas ! avez-vous pu le chercher si longtemps ? Voltaire, Alz. II, 2. Ces hautes idées, ces grands objets n'étant plus affaiblis ou par les fausses préventions d'un esprit indocile ou par les aveugles cupidités d'un cœur passionné, Bourdaloue, Sermon pour les dimanches, t. IV, p. 180. Il est vrai d'ailleurs que la foi n'est point non plus tellement affaiblie ni altérée dans tout le christianisme, qu'il n'y ait encore, jusques au milieu du siècle, de parfaits chrétiens, Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 179. N… est moins affaibli par l'âge que par la maladie ; car il ne passe point soixante-huit ans, La Bruyère, 11.