« terni », définition dans le dictionnaire Littré

terni

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

terni, ie

(tèr-ni, nie) part. passé de ternir
  • Rendu terne. D'où vient qu'elle a l'œil trouble et le teint si terni ? C'est que sur le calcul, dit-on, de Cassini, Un astrolabe en main, elle a dans sa gouttière à suivre Jupiter passé la nuit entière, Boileau, Sat. X. Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De baisers maternels, entremêlés de pleurs, Chénier, le Jeune malade.

    Fig. Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie, Corneille, Cid, I, 7. Si, quelques années après votre mort, vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde, vous vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux, pour ne voir pas votre nom terni…, Bossuet, le Tellier. Dans la guerre si malheureuse dont ils [les Français] sortent, j'ai vu leurs auteurs et leurs philosophes soutenir la gloire du nom français, ternie par leurs guerriers, Rousseau, Confess. v.