« épiloguer », définition dans le dictionnaire Littré

épiloguer

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

épiloguer

(é-pi-lo-ghé)
  • 1 V. n. Chercher, trouver à redire. C'est un homme qui épilogue sur tout. … Et pourquoi, s'il vous plaît, Lui bailler un savant qui sans cesse épilogue ? Molière, F. sav. v, 3. Adieu, ma chère enfant ; venez et partez, et tenez-vous donc une fois pour décidée, et défaites-vous d'épiloguer sur les bienséances de votre voyage…, Sévigné, Lett. 21 oct. 1676. Il fut attentif à épiloguer sur les paroles, Bossuet, Avert. 4. Cinq aunes pour un habit à l'espagnole ! juste ciel !… mais n'épiloguons pas là-dessus ; les tailleurs qui sont en réputation en prennent toujours plus que les autres, Lesage, Gil Blas, VIII, 7.
  • 2 V. a. Censurer. Épiloguer les actions d'autrui. Sans qu'on vous épilogue et sans qu'on vous méprise, Bossuet, Lett. Corn. 127.
  • 3S'épiloguer, v. réfl. Se critiquer mutuellement.

HISTORIQUE

XVe s. J'ay sceu, veu, leu, aprins, congneu, Noté, entendu, souvenu, Epilogué mille traficques, Mais peu, quoy ? qu'est tout devenu ? Coquillart, Blason des armes et des dames.

XVIe s. Luy epiloguois tout le cours de ma peregrination, Peregr. d'am. f° 138, dans LACURNE.

ÉTYMOLOGIE

Épilogue.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

ÉPILOGUER. Ajoutez :
4Récapituler, remémorer (emploi inusité). J'avais des Phyllis à la tête ; J'épiais les occasions ; J'épiloguais mes passions, Corneille, Lexique, éd. Marty-Laveaux.