« apostille », définition dans le dictionnaire Littré

apostille

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apostille

(a-po-sti-ll', ll mouillées, et non apo-sti-ye) s. f.
  • 1Annotation en marge ou au bas d'un écrit. Écrire en apostille. Ce que j'ai lu dans l'apostille de votre lettre ne m'a pas extrêmement plu, Guez de Balzac, liv. VIII, lett. 45. Luther, dans les apostilles qu'il fit sur la bulle, Bossuet, Var. 1.
  • 2Recommandation ajoutée à une pétition, à un mémoire.

HISTORIQUE

XVIe s. Firent si bien leur apostille [entreprise apostée], Que, sans faire aulcun desarroy, Le chasteau fut rendu au roy, Marot, J. V, 164. Qui fera ung tel apostille, Comme feist Sapho la subtille, Qui composa de si beaulx vers, Marot, J. V, 301.

ÉTYMOLOGIE

À et postille ; postilla, dans le bas-latin, signifiant explication, note.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

APOSTILLE. Ajoutez : - REM. Balzac faisait, comme Marot, apostille du masculin. Pourquoi ce très officieux et très obligeant laisse-t-il gronder contre moi à Rome ? ne pourrait-il pas prévenir toutes ces plaintes par un petit apostille ? Guez de Balzac, Lettr. inédites, CLIII, éd. Tamizey Larroque.