« bouché », définition dans le dictionnaire Littré

bouché

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

bouché, ée

(bou-ché, chée) part. passé.
  • Bouteille bien bouchée. Le trou dans la haie est bouché. Que ne puis-je aller à mon gré Dans l'Olympe… Mais le chemin m'en est bouché, Voltaire, Épîtres, 48.

    Fig. Voilà encore une source de vices bouchée dans le cœur d'Émile, Rousseau, Ém. II. C'est en vérité avoir l'esprit trop bouché aux choses célestes, Bossuet, Messe.

    Être bouché, manquer d'intelligence. Avoir l'esprit bouché, ne rien comprendre. Ils avaient l'esprit si bouché qu'ils ignoraient…, Bossuet, Avert. 6. Esprit bouché ! dit le chevalier, Hamilton, Gramm. 3. Je n'étais pas assez bouché pour ne pas sentir cela, Rousseau, Prom. 4. Je n'ai supposé ni un génie transcendant, ni un entendement bouché, Rousseau, Ém. IV.

    En termes de musique, sons bouchés, sons qu'on tire du cor en introduisant la main dans le pavillon.