« correctif.2 », définition dans le dictionnaire Littré

correctif

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

correctif [2]

(ko-rrè-ktif) s. m.
  • 1Ce qui corrige, tempère. Le sucre est le correctif des acides.

    Terme de pharmacie. Ce que l'on ajoute à un médicament pour en adoucir ou en modifier l'action.

  • 2 Fig. Ce par quoi l'on corrige ; termes par lesquels on adoucit ce qu'il y a de trop dur ou d'excessif dans l'expression. Ce dernier mot de ma lettre servira, s'il vous plaît, de correctif au premier, Guez de Balzac, liv. VII, lett. 13. Il ne faut point s'arrêter à certains petits correctifs qu'ils sèment deçà et delà dans leurs écrits, Bossuet, Or. 1. Ces passages ont leurs correctifs, Bossuet, Lett. abb. 113. Les correctifs qu'ils apportaient aux excès des autres, Bossuet, Var. 11. La fermeté, c'est le correctif d'une lâche et molle condescendance, Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 472. Le cardinal de Noailles et sept évêques ne voulurent ni de la bulle ni de ses correctifs, Voltaire, Louis XIV, 37. On ajoute qu'il est d'une âme noire de ne louer personne sans un petit correctif, et que, dans cet ouvrage dangereux, nous n'avons jamais manqué de faire quelque égratignure à ceux que nous avons caressés, Voltaire, Temple du goût, lett. à Cideville.

HISTORIQUE

XVIe s. On le mistionne avec certains correctifs, comme moyeux d'œufs, vin, etc. Paré, XXIV, ch. compl.

ÉTYMOLOGIE

Correctif 1.