« dodu », définition dans le dictionnaire Littré

dodu

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

dodu, ue

(do-du, due) adj.
  • 1Qui est bien en chair. Ces pigeons sont dodus, mangez sur ma parole, Boileau, Sat. III. Comme ils sont dodus et gras, Ces bons citoyens du Maine ! Béranger, Chapons.
  • 2Qui a un embonpoint ferme et de bonne nature. Les tempéraments chez qui la digestion est un peu lente et l'esprit prompt et à qui la casse fait un bon effet, durent plus longtemps que les corps frais et dodus, Voltaire, Lett. M. du Deffant, 17 mars 1775. Bras dodus, bouche rosée, Beaumarchais, Barbier de Sév. II, 2.

    Substantivement. Oh ! pour cela, madame, il n'y a rien à dire ; vous avez pris là un mari de bonne mine, un gros dodu que tout le monde aimera, Marivaux, Pays. parv. 5e part. t. III, p. 67, dans POUGENS.

ÉTYMOLOGIE

Origine inconnue. Il y avait dans l'ancien français dondaine, sorte de cornemuse ; il y a encore dondon ; dodu s'y rattacherait il, à cause que la cornemuse est gonflée et, pour ainsi dire, dodue ? Scheler indique le frison dodd, bloc, masse, ou bien le radical dod qui est dans dodeliner, dodiner, le rapport de balancement et de corpulence n'ayant, dit-il, guère besoin d'être justifié.