« purge », définition dans le dictionnaire Littré

purge

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

purge

(pur-j') s. f.
  • 1Action de nettoyer. L'alimentation des machines à vapeur avec l'eau de mer force les mécaniciens à faire des purges qui sont indispensables, et qui ne sont pas suffisantes en général, quelles que soient les précautions prises, Domatien, Presse scientifique, 1863, t. II, p. 151.

    Action de purger le fil grége.

    Terme d'administration. Action de désinfecter des marchandises qui pouvaient porter le germe de la peste.

  • 2Médicament purgatif. J'ai pris une bonne purge aujourd'hui. Je me porte très bien de ma purge, Sévigné, 25 juin 1690. On peut en prendre deux fois par semaine [de la casse mondée], sans trop accoutumer son estomac à cette purge domestique, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 19 avr. 1775.
  • 3Purge d'hypothèques, moyen accordé au tiers détenteur, pour affranchir l'immeuble des hypothèques qui le grèvent du fait des précédents propriétaires.

    Les papiers mêmes, les actes qui établissent la purge.

HISTORIQUE

XIVe s. S'il est aucun qui pour soupçonnement se mette à loy et à purge comme innocent du cas à luy imposé, Bouteiller, Somme rural, titre XXXIV, p. 225, dans LACURNE.

XVIe s. Purges d'hommicides, c'est la justification de l'accusé d'hommicide, Nouv. coust. gén. t. II, p. 46. Lathyris, de la purge, in Ruellium de Stirpibus. (on dit aujourd'hui épurge).

ÉTYMOLOGIE

Voy. PURGER ; ital. purga.