« sémillant », définition dans le dictionnaire Littré

sémillant

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

sémillant, ante

(sé-mi-llan, llan-t', ll mouillées, et non sé-mi-yan) adj.
  • D'une vivacité qui veut plaire. Cette beauté [Mme de Schrewsbury], moins fameuse pour ses conquêtes que pour les malheurs qu'elle a causés, mettait son plus grand mérite à être plus sémillante que les autres, Hamilton, Gramm. 6. Un enfant sémillant, façon de parler bourgeoise, De Caillières, 1690. Je ne conçois pas comment Mme du Deffant peut être si gaie et si sémillante, après avoir perdu la vue, Voltaire, Lett. Richelieu, 18 févr. 1771. [Dans un tableau] un grand personnage sémillant est ridicule ; un petit personnage grave ne l'est pas moins, Diderot, Salon de 1767, t. IX, p. 60, édit. 1821. Ils [les enfants] sont vifs, étourdis, sémillants, comme il convient à leur âge, jamais importuns ni criards, Rousseau, Hél. V, 3. [Dans l'émigration] Le marquis sémillant au comptoir est tranquille ; Plus d'un jeune guerrier tient le rabot d'Emile, Delille, Pit. IV.

    Fig. Un esprit sémillant. Vous sentez bien que la maison d'un homme de mon âge n'est pas bien sémillante, Voltaire, Lett. prince de Ligne, 14 mars 1765.

HISTORIQUE

XVIe s. Semillant, Nicod.

ÉTYMOLOGIE

Sémiller.