Etienne Bonnot de CONDILLAC, auteur cité dans le Littré
CONDILLAC (1715-1780)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CONDILLAC a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Art d'écrire, de raisonner ; Cours d'études pour l'instruction du Prince de Parme | 1776 | 109 citations |
| Essai sur l’origine des connaissances humaines | 1746 | 74 citations |
| Histoire Ancienne ; Cours d'études pour l'instruction du Prince de Parme | 1776 | 148 citations |
| Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre | 1776 | 81 citations |
| Traité des systèmes | 1749 | 40 citations |
Quelques citations de Etienne Bonnot de CONDILLAC
Voici un tirage aléatoire parmi ses 751 citations dans le Littré.
J'appelle pensée tout ce que l'âme éprouve, soit par des impressions étrangères, soit par l'usage qu'elle fait de sa réflexion.
Conn. hum. III, 16 (pensée [1])Les avantages des tropes sont premièrement de désigner les choses qui n'auraient pas de nom ; secondement, de donner du corps et des couleurs à celles qui ne tombent pas sous le sens ; enfin, de faire prendre à chaque pensée le caractère qui lui est propre.
Art d'écr. II, 8 (trope)La réminiscence est produite par la liaison que conserve la suite de nos perceptions.
Conn. hum. II, 1 (réminiscence)Ce sentiment [que les bêtes ont de l'intelligence] est celui du vulgaire : il n'est combattu que par des philosophes, c'est-à-dire par des hommes qui d'ordinaire aiment mieux une absurdité qu'ils imaginent, qu'une vérité que tout le monde adopte.
Traité des anim. part. 2 (philosophe)Il s'était formé une secte d'hommes austères et rigides, qui voyait avec indignation dans l'église d'Angleterre un reste de la hiérarchie et des cérémonies de la religion romaine que la reine Élisabeth y avait conservées.
Étud. hist. II, 5 (reste)La politique des monarques de l'Asie était d'exterminer pour commander.
Hist. anc. Lois, chap. 8 (exterminer)Il ne faut pas se faire illusion en s'imaginant que les idées des nombres séparés de leurs signes soient quelque chose de clair et de déterminé.
Art de penser, I, 6 (nombre)Les qualités qui sont tellement propres à une chose, qu'elles ne sauraient convenir à d'autres, se nomment propriétés : être terminé par trois côtés est, par exemple, une propriété du triangle.
Gramm. Préc. des leç. prél. art. 1, Œuv. t. v, p. LXIX, dans POUGENS. (propriété)L'opinion la plus singulière d'Anaximandre est d'avoir pensé qu'originairement les hommes ont été poissons.
Hist. anc. III, 14 (originairement)Ignore-t-on l'imperfection des méthodes par lesquelles on mesure le chemin qu'a fait un vaisseau, et on juge du lieu où il est ; et les estimations nautiques ne sont-elles pas sujettes à bien des erreurs ?
Art de rais. v, 8 (estimation)Accoutumés de bonne heure à nous dépouiller de nos sensations pour en revêtir les objets, nous ne nous bornons pas à juger que nous avons des sensations.
Art de penser, I, 2 (revêtir)Il n'est personne qui puisse reconnaître à l'odorat tout ce qui compose un sachet.
Traité des sens, I, II, § 42 (sachet [1])Dès que les qualités distinguent les corps, et qu'elles en sont des manières d'être, il y a dans les corps quelque chose que ces qualités modifient, qui en est le soutien ou le sujet, que nous nous représentons dessous, et que, par cette raison, nous appelons substance.
Gramm. Préc. des leçons prél art. 1 (substance)Cilon, allié de Théagène, tyran de Mégare, forma le projet d'usurper la tyrannie, et se rendit maître de la citadelle.
Hist. anc. I, 16 (usurper)Les Hottentots ont la vue si longue, qu'ils découvrent des vaisseaux à une distance où nous ne les apercevons qu'avec des lunettes.
Hist. anc. I, 5 (vue)Réflexion, par exemple, a premièrement désigné le mouvement d'un corps qui revient après avoir heurté contre un autre ; et ensuite il est devenu le nom qu'on donne à l'attention, lorsqu'on la considère comme allant et revenant d'un objet sur un objet, d'une qualité sur une qualité…
Art d'écr. II, 6 (réflexion)Le mouvement que je fais est déterminé par un principe qui sent ; mon semblable se meut ; il y a donc en lui un pareil principe.
Art de rais. IV, 3 (pareil, eille)Les premiers écrivent avec la même grâce, les autres avec plus de suite et plus de profondeur.
Conn. hum. II, 3 (suite)La subordonnée se lie à la principale…
ib. I, 7 (subordonné, ée)Vous voyez dans une montre une subordination d'effets et de causes : l'aiguille est mue…
Gramm. Préc. des leç. prél. art. 5 (subordination)