Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ, auteur cité dans le Littré

D'AUBIGNÉ (1552-1630)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme D'AUBIGNÉ a été choisie.

Fils de calviniste, élevé à Genève, il a combattu à partir de 1568 dans l'armée hugenote. Blessé en 1577 à la bataille de Casteljaloux, il commença à dicter « Les tragiques » pendant sa convalescence ; le livre ne paraîtra qu'en 1616. Adversaire de l'Édit de Nantes, qu'il considérait comme une humiliation pour les protestants (leur religion n'y était que tolérée et non autorisée), il prit les armes contre Louis XIII et mourut à Genève où il s'était retiré.

3081 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Histoire universelle depuis 1550 jusqu'en 1601 1620 1676 citations
La confession catholique du Sieur de Sancy 1660 118 citations
Les aventures du baron de Fænestre 1617 252 citations
Les tragiques 1616 155 citations
Sa vie à ses enfants, ou Mémoires de la vie de Théodore Agrippa d'Aubigné, écrits par lui-même 1629 186 citations

Quelques citations de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ

Voici un tirage aléatoire parmi ses 3081 citations dans le Littré.

  1. Cette femme a quelque irritation contre moi ; pour se venger elle me donne un dangereux chat par les pattes, préparée à accuser ce que je ferai.
    Hist. II, 411 (chat, chatte)
  2. Cherche la faim la soif, les glaces et le chaud, La sueur et les coups aime-les, car il faut Ou que tes jeunes ans soien l'heur de ta vieillesse, Ou que tes cheveux blancs maudissent ta jeunesse.
    Tragiques, éd. LALANNE, p. 124 (vieillesse)
  3. Je faillis à le frapper, mais c'estoit un homme d'espée.
    Conf. II, 6 (épée)
  4. Leur empereur avoit tellement à cœur la reprise de Tunes, qu'il ne vouloit entendre autre chose.
    Hist. II, 201 (reprise)
  5. Vous avez bien voulu choisir Ce paradoxe pour en rire ; Je le défends pour mon plaisir.
    le Printemps, Paris, 1874, p. 64 (paradoxe)
  6. Il vint à la cour en poste, et, deux heures après son abord, Pellicar…
    Hist. II, 183 (abord)
  7. Il jugeoit à leur mouvement, s'ils branloient ou marchoient resolus.
    III, 285 (branler)
  8. La balafre du duc recevant quelque eau ou de l'œil ou d'elle mesme, Larchant lui fit aporter un mouchoir.
    Hist. III, 151 (balafre)
  9. Le chancelier mit au bas de sa rescription : moi non consentant.
    Hist. I, 108 (rescription)
  10. 60 canons de grosse batterie, et 50 moiennes.
    ib. II, 461 (batterie)
  11. Aussi n'y a-il pas un en la compagnie, pour accablé qu'il fust des miseres et calamitez passées, qui… ne se remist et reprinst cœur.
    Hist. II, 250 (pour [1])
  12. La riviere, s'estant diminuée d'un pied et demi durant le passage, se r'enfla sur la fin.
    Hist. I, 260 (renfler)
  13. Ces gens-là trop ceremonieux n'ont pas voulu prendre sur leurs consciences l'abolition de tant de meurtres et ravissements.
    Fæn. III, 17 (abolition)
  14. Sans la justice de ses armes, en quels rangs seront tant de chevaliers qui ont fait jonchée de leurs vies à ses pieds ?
    Hist. III, 4 (jonchée)
  15. Ils m'empeschoient de dormir, me despensoient en fauconniers et en hongres…
    Faen. I, 5 (dépenser)
  16. Les harquebusades des baricades furent accompagnées de celles des fenestres, avec une gresle de carreaux qu'ils appelent grez.
    Hist. III, 74 (grès [1])
  17. Quant aux plaintifs et ceux qui disent que j'ai oublié beaucoup de choses, ils verront que c'est d'eux qu'ils se doivent plaindre… car, pour le certain, de ceux qui m'auront envoié des memoires, je n'aurai aucuns complaignans.
    Hist. III, 548 (plaintif, ive)
  18. Le duc de Nemours dit, il y a quelques jours, à un des Seize qui parloit du roi de Navarre : Il n'y a plus que les sots qui ne voient bien comment il faut oster cette queue, et cela en sortant d'un conseil où on avoit estimé les conditions du fils aisné de Lorraine ; Vitri, en sortant du mesme conseil, en jurant et despitant la causerie : Il vaut bien mieux, dit-il, servir le brave huguenot.
    Hist. III, 293 (causerie)
  19. Ils bouffonnoient sur les harangues du prince.
    ib. II, 293 (bouffonner)
  20. Cette lettre fut la bienvenue pour servir d'excuse au levement du siege.
    Hist. II, 267 (bienvenu, ue)