« blancheur », définition dans le dictionnaire Littré

blancheur

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blancheur

(blan-cheur) s. f.
  • 1La couleur blanche. La blancheur de la neige. La mort ne l'a point changée ; cette éclatante blancheur [de son teint], symbole de son innocence et de la candeur de son âme…, Bossuet, Marie-Thér. Ô vous [femmes] dont la blancheur est souvent empruntée, La Fontaine, Captivité de S. Malc.
  • 2Une blancheur, une marque blanche. On observe, dans diverses parties du ciel, de petites blancheurs qui semblent être de la même nature que la voie lactée, Laplace, Exp. I, 13.

HISTORIQUE

XIIe s. Quar tant ert granz la blancheor, Et tant ert granz la resplendor, Que le cors veer [voir] ne poeient, Wace, Vierge Marie, p. 79. Et cil ki ne conoist la blanchor de lumiere loet les obscures choses en liu de cleres, Job, 489.

XIVe s. Leur premiere blancheur est bien muée en fer [couleur de fer], Girart de Ross. 2122. Aussi comme la blancheur de la nege et la blancheur de la farine sont d'une espece, Oresme, Eth. VII, 12.

XVe s. Pour la blancheur de leur glorieux estre, appert petite tache, se en eulx est, plus que très grant autre part ne feroit, Christine de Pisan, Charles V, I, ch. 8.

XVIe s. La blancheur de cette poictrine, Montaigne, I, 22.

ÉTYMOLOGIE

Blanc ; provenç. et espagn. blancor ; ital. biancore. Blancheor est de blanchoyer.