Pierre-Simon de LAPLACE, auteur cité dans le Littré

LAPLACE (1749-1827)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LAPLACE a été choisie.

Mathématicien et physicien français.

288 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Exposition du système du monde 1836 260 citations

Quelques citations de Pierre-Simon de LAPLACE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 288 citations dans le Littré.

  1. Les vitesses moyennes des planètes sont réciproques aux racines carrées de leurs moyennes distances au soleil.
    ib. II, 4 (vitesse)
  2. On a trouvé le quart du méridien égal à 5 130 740 toises ; on a pris la dix-millionième partie de cette longueur pour le mètre ou l'unité des mesures linéaires…
    Exposé, I, 12 (mètre)
  3. Sa solution [de Newton] du problème de la précession des équinoxes, quoique fort ingénieuse, et malgré l'accord apparent de son résultat avec les observations, est défectueuse à plusieurs égards.
    Exp. V, 5 (solution)
  4. De toutes les sciences naturelles l'astronomie est celle qui présente le plus long enchaînement de découvertes.
    Exp. Préface (astronomie)
  5. La lune décrit un orbe presque circulaire autour de la terre ; mais vue du soleil, elle paraît décrire une suite d'épicycloïdes dont les centres sont sur la circonférence de l'orbe terrestre ; pareillement la terre décrit une suite d'épicycloïdes dont les centres sont sur la courbe que le soleil décrit autour du centre de gravité du groupe d'étoiles dont il fait partie ; enfin le soleil décrit lui-même une suite d'épicycloïdes dont les centres sont sur la courbe décrite par le centre de gravité de ce groupe autour de celui de l'univers.
    Exposit. v, 6 (épicycloïde)
  6. C'est à l'inclinaison de l'écliptique sur l'équateur qu'est due la différence des saisons.
    Expos. I, 2 (écliptique)
  7. On peut, à deux forces composantes, substituer leur résultante ; et, réciproquement, on peut, à une force quelconque, en substituer deux autres dont elle serait la résultante.
    Exp. III, 1 (résultant, ante)
  8. C'est dans le premier quart de la circonférence que se forment les sinus et généralement toutes les lignes que la trigonométrie emploie.
    Exp. I, 12 (sinus [1])
  9. La mer est dans un état ferme d'équilibre ; et, si, comme il est difficile d'en douter, elle a recouvert autrefois des continents aujourd'hui fort élevés au-dessus de son niveau, il faut en chercher la cause ailleurs que dans le défaut de stabilité de son équilibre.
    Exp. IV, 12 (ferme [1])
  10. Au moyen de ces principes dont on est redevable à Newton, tous les phénomènes du mouvement de la lumière à travers un nombre quelconque de milieux transparents et dans l'atmosphère, ont été soumis à des calculs rigoureux.
    Exp. IV, 17 (rigoureux, euse)
  11. Dans ces temps d'ignorance on était loin de penser que le seul moyen de connaître la nature est de l'interroger par l'observation et le calcul.
    Exposé, IV, 4 (observation)
  12. Si pendant une belle nuit et dans un lieu dont l'horizon soit à découvert, on suit avec attention le spectacle du ciel, on le voit changer à chaque instant.
    Expos. I, 1 (horizon)
  13. La différence des mouvements de Mars et de la terre fait correspondre la planète à divers points du ciel, dans des oppositions successives ; en comparant donc entre elles un grand nombre d'oppositions observées, on pourra découvrir la loi qui existe entre le temps et le mouvement angulaire de Mars autour du soleil, mouvement que l'on nomme héliocentrique.
    Expos. II, 4 (héliocentrique)
  14. La difficulté de concevoir les mouvements relatifs des projectiles au-dessus de la terre emportée par un double mouvement de rotation sur elle-même, et de révolution autour du soleil.
    Expos. III, 2 (projectile)
  15. Hipparque reconnut que les deux intervalles d'un équinoxe à l'autre étaient inégaux entre eux et inégalement partagés par les solstices, de manière qu'il s'écoulait 94 jours et demi de l'équinoxe du printemps au solstice d'été, et 92 jours et demi de ce solstice à l'équinoxe d'automne.
    Expos. v, 2 (équinoxe)
  16. Si son centre [du soleil] coïncidait avec celui de la terre, son volume embrasserait l'orbe de la lune, et s'étendrait une fois plus loin ; d'où l'on peut juger de son immense grandeur.
    Expos. II, 1 (coïncider)
  17. La révolution diurne du ciel ne fut qu'une illusion due à la rotation de la terre.
    Expos. V, 4 (illusion)
  18. Quelques périodes fondées sur de très longs intervalles de temps et d'heureuses conjectures sur la constitution de l'univers mêlées à beaucoup d'erreurs, formaient toute leur astronomie théorique [des anciens, avant l'école d'Alexandrie].
    Expos. v, 2 (théorique [1])
  19. Il a fallu sans doute une longue suite d'observations pour reconnaître l'identité de deux astres que l'on voyait le matin et le soir s'éloigner et se rapprocher alternativement.
    Exp. I, 5 (identité)
  20. Supposons que l'on projette en l'air une pièce large et très mince dont les deux grandes faces opposées que nous nommerons croix et pile soient parfaitement semblables ; cherchons la probabilité d'amener croix une fois au moins en deux coups.
    Essai philos. sur les probabilités, au commencement (croix)