Alain René LESAGE, auteur cité dans le Littré
LESAGE (1668-1747)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LESAGE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Crispin rival de son maître | 1707 | 53 citations |
| Guzman d'Alfarache | 159 citations | |
| Histoire de Gil Blas de Santillane | 1715 | 297 citations |
| Histoire d'Estevanille Gonzalez, surnommé le garçon de bonne humeur | 1734 | 117 citations |
| Le bachelier de Salamanque, ou Les mémoires de Don Chérubin de la Ronda, tirés d'un manuscrit espagnol | 1736 | 12 citations |
| Le diable boiteux | 1707 | 204 citations |
| Turcaret | 1708 | 129 citations |
Quelques citations de Alain René LESAGE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1006 citations dans le Littré.
Le gouverneur, pour mes péchés, s'avisa de venir entendre la messe dans cette église.
Guzm. d'Alfar. III, 5 (péché)Dites un peu à votre âme damnée, à ce M. Rafle, qu'il me traite plus humainement, la première fois que j'aurai besoin de lui.
Turc. III, 5 (traiter)Il souffla, et il sortit de sa bouche une vapeur violette qui descendit en serpentant comme un feu d'artifice, et se répandit sur la table de dona Thomasa.
Diabl. boit. 6 (serpenter)La fin de la querelle fut, qu'ils résolurent de vider leur différend à la pointe de l'épée, et deux contre deux.
Est. Gonz. 46 (vider)J'étais un éveillé, un gaillard ; ce qui me fit surnommer le garçon de bonne humeur.
Est. Gonz. ch. I (éveillé, ée)M.Oronte : Cela ne se peut pas, madame. - Mme Oronte : D'où vient, monsieur ? - M. Oronte : D'où vient ? voulez-vous que nous manquions de parole à M. Orgon, notre ancien ami ?
Crisp. rival de son maître, 6 (venir)Il voyait, pour ainsi dire, une ignominie rétroactive pour ses aïeux.
Gil Blas, VII, 12 (rétroactif, ive)On me laissa sur le perron, où je demeurai fort en peine de ma personne.
Guzm. d'Alf. I, 5 (peine)Vous pouvez compter sur 50 pistoles, je vous en fais bon.
Diable boiteux, II, 194 (bon, bonne)C'était un de ces vieux seigneurs qui, par leurs manières galantes et polies, font oublier leur âge et savent encore plaire aux femmes.
Gil Bl. I, 11 (seigneur)Il [un estropié] a déjà ôté son œil et sa moustache postiche, avec sa perruque qui cachait une tête chauve ; il attend que son valet lui ôte son bras et sa jambe de bois pour se mettre au lit avec le reste.
Diable boit. ch. III, p. 19, dans POUGENS (ôter)Quelqu'un de ces génies supérieurs qui sont faits pour gouverner les esprits médiocres, et les tenir toujours dans la situation dont on a besoin.
Turcar. I, 10 (tenir)Il avait les cheveux nattés avec un chapeau retapé, et surmonté d'un vieux plumet feuille-morte.
Est. Gonz. 1 (retapé, ée)C'étaient des douleurs et des maux de cœur dont je croyais mourir ; j'en fus pourtant quitte pour quelques fusées.
Guzm. d'Alf. I, 5 (fusée)Il me fit émoucher les épaules et bannir du royaume.
Guzm. d'Alf. IV, 9 (émoucher)J'allais et venais pour eux, et c'était moi qui répondais leurs messes.
Gil Blas, X, 10 (répondre)Labranche : Et toi, Crispin, travailles-tu toujours ? - Crispin : Non ; je suis, comme toi, un fripon honoraire.
Crispin rival, 3 (travailler)Plus de subordination entre Gil Blas et son secrétaire ; plus de façons entre eux ; ils chambrèrent ensemble, et n'eurent qu'un lit et qu'une table.
Gil Blas, IX, 8 (chambrer)Ils apportaient deux mannequins remplis de sucre, de cannelle, de poivre, de figues, d'amandes et de raisins secs.
Gil Blas, I, 5 (mannequin [2])Je descendis dans le jardin sans me pommader et me parfumer, je me corrigeai encore de cela.
Gil Blas, IV, 2 (pommader)