« ébranlé », définition dans le dictionnaire Littré

ébranlé

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

ébranlé, ée

(é-bran-lé, lée) part. passé.
  • 1À qui ou à quoi un mouvement d'oscillation a été communiqué. Les maisons ébranlées par les secousses du tremblement de terre. Le Taygète et les autres monts furent ébranlés jusque dans leurs fondements ; plusieurs de leurs sommets, détachés de leur place, s'écroulèrent, Rollin, Hist. anc. Œuvres, t. III, p. 384.
  • 2 Fig. Un trône ébranlé. Rassurez vos États par sa chute ébranlés, Racine, Alex. IV, 2. Et des Césars un jour la puissance ébranlée, Voltaire, Guèbr. I, 1.

    Une santé ébranlée par les peines morales.

    Nerfs ébranlés, état nerveux dû à des souffrances physiques ou à des émotions morales.

  • 3Emu, séduit, touché. Ébranlé dans sa résolution par les raisons qu'on lui donna. Son esprit ébranlé par les objets présents, Corneille, Hor. I, 1. Il tâche à raffermir leurs âmes ébranlées, Corneille, Cinna, IV, 1. Quand on est loin, la raison n'est pas si ébranlée ; mais elle l'est étrangement en la présence de l'objet, Pascal, Disc. sur l'amour.