« apparenter », définition dans le dictionnaire Littré

apparenter

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

apparenter

(a-pa-ran-té) v. a.
  • 1Donner parenté par alliance. Bien, mal apparenter ses enfants. Voilà ce qui commença à apparenter et à mettre dans le monde le grand-père du cardinal d'Estrées, Saint-Simon, 370, 146.
  • 2S'apparenter, v. réfl. Prendre parenté. S'apparenter à la bourgeoisie.

HISTORIQUE

XIIIe s. Povres parenz nus [nul] n'aparente, Rutebeuf, 226.

XVe s. Devers le pere, je ne fois [fais] doubte qu'il ne soit bien aparenté, Lett. du temps de L. XI., Bibl. des Chartes, 4e série, t. I, p. 19. Avoit grandes intelligences au pays dudit duc, où il estoit fort apparenté, Commines, III, 11.

XVIe s. Sous la faveur de la duchesse, laquelle estant du sang roial, apparentée de ceux de Guise…, D'Aubigné, Hist. I, 293. J'aurois beaucoup de parents, si tous les enfans de ceux qui ont espousé des princesses de sang me vouloient apparenter, Carloix, III, 3.

ÉTYMOLOGIE

À et parent.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

APPARENTER. Ajoutez :

3Donner le titre de parent. Le feu roi [Louis XIV] n'apparentait personne sans exception que Monsieur et M. le duc d'Orléans ; il les appelait mon frère et mon neveu, Saint-Simon, t. XVII, p. 446, édit. de 1829.