« décevant », définition dans le dictionnaire Littré

décevant

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

décevant, ante

(dè-se-van, van-t') adj.
  • Qui déçoit, qui abuse. Des promesses décevantes. Qu'il ne se flatte point d'un espoir décevant, Corneille, Perthar. I, 1. Seigneur, nos passions nous font prendre souvent Pour chose véritable un objet décevant, Molière, D. Garc. IV, 7. Toute femme qui veut à l'honneur se vouer Doit se défendre de jouer Comme d'une chose funeste : Car le jeu, fort décevant, Pousse une femme souvent à jouer de tout son reste, Molière, Éc. des f. III, 2. [L'imagination] c'est cette partie décevante dans l'homme, Pascal, Imag. 1. C'est le tableau le plus décevant qu'on puisse voir, Sévigné, 161. Ai-je pu résister au charme décevant…, Racine, Phèd. II, 2.

HISTORIQUE

XIIe s. Laissez de cest siecle les vanitez, ki profiter ne vos purront ; kar decevantes et vaines sunt, Rois, 41.

XIIIe s. Renart, fet-il, se Diex vos gart, Sages estes et decevant Et de toz max [maux] apercevant, Ren. 5781.

XVIe s. L'amour Qui fut pour moi trop doux et decevant, Marguerite de Navarre, Nouv. XXIX.