« déportement », définition dans le dictionnaire Littré

déportement

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

déportement

(dé-por-te-man) s. m.
  • 1Conduite bonne ou mauvaise. Les mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de leur mauvaise éducation, Molière, Scapin, II, 1. Je crois qu'on ne voit rien dans mes déportements Qui puisse mériter ces mauvais traitements, Tristan, Marianne, II, 2.

    Ce sens a vieilli.

  • 2 Au plur. Mauvaise conduite, mœurs dissolues. Sur leurs déportements il faut fermer les yeux, Rotrou, Vencesl. IV, 1. Ses déportements donnent prise à tout le monde, Bussy-Rabutin, dans RICHELET. Qu'il peste contre vous d'une belle manière, Quand vos déportements lui blessent la visière, Molière, l'Étour. I, 2. Si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements, Molière, Festin, IV, 6.
  • 3 Terme de modeleur. Dimension superflue, destinée à compenser le retrait qu'un modèle en terre doit éprouver.

HISTORIQUE

XVIe s. Ayant tant faict d'insignes et valeureux gestes, braves et admirables deportements, Carloix, VI, 29. Ce doibt estre un grand contentement à un pere vieil de mettre luy mesme ses enfants en train du gouvernement de ses affaires, et de pouvoir pendant sa vie contrerooller leurs deportements, Montaigne, II, 77.

ÉTYMOLOGIE

Déporter.