« foncer.2 », définition dans le dictionnaire Littré

foncer

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

foncer [2]

(fon-sé. Le c prend une cédille devant a et o : fonçant, fonçons) v. n.
  • Terme vieilli. Fournir des fonds, de l'argent.

    Foncer à l'appointement, fournir aux dépenses nécessaires.

HISTORIQUE

XVe s. S'il plaist, s'il est beau, il suffit, S'il est prodigue de ses biens, Que pour le plaisir et deduit Il fonce, et qu'il n'espargne rien, Coquillart, les Droitz nouveaulx.

XVIe s. Et fussiez vous le plus beau filz du monde, Il fault foncer [financer], ou je veux qu'on me tonde, Si vous mettez jamais pied à l'estrieu, Marot, J. V, 245. Pour se redimer de cette vexation [refus de sépulture], les amis et heritiers du defunt estoient contraints foncer le poignet des officiaux, archidiacres et autres juges d'eglise [leur payer une somme], Pasquier, Recherches, liv. III, p. 254, dans LACURNE. Les trahisons envers leurs adversaires qui foncent mieux à l'apointement et leur enflent mieux les bourses, H. Estienne, Apol. pour Hérod. p. 4. Pour estre aimé, il faut foncer pecune, Rog. Collerye, Œuv. p. 138, dans LACURNE.

ÉTYMOLOGIE

Fonds.