Henri ESTIENNE, auteur cité dans le Littré
H. ESTIENNE (1528-1598)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme H. ESTIENNE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Introduction au Traité de la conformité des merveilles anciennes avec les modernes, ou Traité prèparatif à l'apologie pour Hérodote | 1566 | 104 citations |
| Projet de livre intitulé de la précellence du langage français | 1579 | 79 citations |
| Traité de la conformité du langage français avec le grec | 1569 | 11 citations |
Quelques citations de Henri ESTIENNE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 240 citations dans le Littré.
Ils ne trouvoient bon le gibier sinon qu'il cornast un peu, c'est à dire, sans deguiser les matieres, qu'il ne fut un peu puant.
Apol. d'Hérod. p. 432, dans LACURNE (corner [1])Il est serf de l'argent [il est avare, avide].
Précell. p. 76 (argent)Ils ont un mesme formulaire pour toutes personnes [ils tiennent un même langage].
Du lang. fr. ital. p. 547 (formulaire)Appelez porteurs de rogatons, pour ce qu'ils ne vivent que des aumones des gens de bien et de grammercis.
ib. p. 358 (rogaton)Desexcomunier.
Apolog. d'Hérod. p. 361, dans LACURNE (désexcommunier)Stratageme, puisque ce mot grec depuis quelque temps a trouvé lieu au langage françois.
Apol. St Sébastien. (stratagème)Ce que nous disons oiseau, et nos ayeuls ou bisayeuls oisel.
Précell. p. 66 (oiseau [1])Aussi n'a faict Belleau aucune difficulté d'en user, quand, parlant d'un enfançon (car il use de ce diminutif), il dit : Tant que sa levre mignotte à petits soupirs suçotte.
Préc. du lang. franç. éd. FEUGÈRE, p. 102 (mignon, onne)Il y est stilé [il connaît cela].
Précell. p. 79 (styler)Malchus, qui eut l'oreille coupée et auquel depuis on a osté son nom pour le donner à une sorte de glaive.
Apol. d'Hérod. p. 448, dans LACURNE (malchus)Quand on dit c'est un Johannes, cela vaut autant que ce que maintenant on appelle un pedant.
Apol. d'Hérod. p. 19, dans LACURNE (pédant)Il n'y est pas nouveau [il a de l'expérience en cela].
Qui trop tost juge, tost se repent.
Precell. 188 (juger)Il partiroit un œuf en deux, une maille en deux.
Précell. p. 77 et 78 (partir [2])Comme on dit en commun proverbe, on y perdroit son latin.
Apol. pour Hérod. p. 13, dans LACURNE (latin, ine)Je donneray le premier lieu à celuy [le jeu de la paume], auquel on peut aussi dire la nation françoise estre plus adonnée qu'aucune autre : temoin le grand nombre de tripots qui sont en ceste ville de Paris.
Précell. éd. FEUGÈRE, p. 139 (paume [2])Estre lasche à la besogne.
Conform. du fr. avec le grec, 103 (lâche)Du diable vint, au diable retourna.
ib. p. 176 (diable)Te vienne le chancre.
Apol. d'Hérod. p. 129, dans LACURNE (chancre)Saint Paul et sainte Barbe, pource qu'ils estoient vierges, ne saignerent que du lait quand on leur coupa la teste.
Apol. d'Hérod. p. 546, dans LACURNE (saigner)