« immortifié », définition dans le dictionnaire Littré

immortifié

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

immortifié, ée

(i-mmor-ti-fi-é, ée) adj.
  • Qui n'est point mortifié. Détruisons tout ce qu'il y a encore de trop immortifié, de trop mondain, Bossuet, 1re exhort. À l'ouverture d'une visite. Faire paraître des saillies d'une passion immortifiée, Bossuet, Sermons, Instr. aux ursul. de Meaux, sur le silence, 2. Une vie dissipée, immortifiée, quelquefois plus sensuelle, par proportion, et plus mondaine que la vie même du monde, Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 488. Serais-je si lâche et si immortifié quand il s'agit de corriger mes défauts ? Fénelon, t. XVII, p. 356. Combien d'âmes immortifiées et impénitentes ! Massillon, Profess. relig. Serm. 1. Un naturel inquiet, curieux, immortifié, ennemi de la retraite et de la prière, Massillon, Confér. Cond. des clercs dans le monde.

ÉTYMOLOGIE

Im… négatif, et mortifié.