« loué.2 », définition dans le dictionnaire Littré
loué
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
loué, ée [2]
(lou-é, ée) part. passé de louer 2
- Dont le mérite a été relevé par des paroles.
Béni de Dieu, honoré des rois, aimé des peuples et loué même des pécheurs
, Fléchier, Panég. II, 468.Nous louons ce qui est loué, bien plus que ce qui est louable
, La Bruyère, XII.Les princes, loués sans fin et sans relâche des grands ou des courtisans, en seraient plus vains s'ils estimaient davantage ceux qui les louent
, La Bruyère, IX.Un bon prince est toujours assez loué d'être aimé
, Massillon, Or. fun. Dauphin.Substantivement.
Le louant [Condorcet] est plus véritablement philosophe que le loué [Pascal]
, Voltaire, Mél. litt. Avertissem. Pensées de Pascal.Dieu soit loué ! sorte d'exclamation par laquelle on témoigne son contentement.
Le ciel en soit loué ! - J'en ai la joie au cœur
, Molière, F. sav. V, 5.Par plaisanterie.
Voltaire en soit loué ! chacun sait au Parnasse Que Malherbe est un sot et Quinault un Horace
, Gilbert, Le 18e s.