« moqué », définition dans le dictionnaire Littré

moqué

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

moqué, ée

(mo-ké, kée) part. passé de moquer
  • Tourné en ridicule. Et peut-être pressé [le roi] des guerres d'Arménie, Vous laissera moquée, et la reine impunie, Corneille, Rodog. III, 2. Quelqu'un le reconnut [le geai], il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué, Et par messieurs les paons plumé d'étrange sorte, La Fontaine, Fabl. IV, 9.

    Il se dit des choses. Sous un prince aussi grand que religieux [Louis XIV], la vertu, autrefois étrangère et moquée à la cour, y est devenue la voie la plus sûre des grâces et des récompenses, Massillon, Carême, Injust. Plaisir cherché par mes vœux superflus, Plaisir moqué des mortels corrompus, Malfilâtre, Narcis. I.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

MOQUÉ. Ajoutez :
2Substantivement, le moqué, celui qui est un objet de moquerie. C'est ainsi qu'il faut, quand on se moque, Que le moqué toujours sorte fort satisfait, Corneille, Lexique, éd. Marty-Laveaux.