« poulailler », définition dans le dictionnaire Littré
poulailler
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poulailler
(pou-lâ-llé, ll mouillées, et non pou-lâ-yé ; l'r ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie des pou-lâ-llé-z actifs) s. m.
- 1Lieu où juchent les poules.
Tel homme qui ne sait pas gouverner un poulailler, qui même n'en a point, prend la plume et donne des lois à un royaume
, Voltaire, Dial. XXIX, 12.Un poulailler trop spacieux préjudicie sensiblement à la ponte
, Parmentier, Instit. Mém. scienc. 1806, 2e sém. p. 34.Le poulailler doit être tenu dans une propreté scrupuleuse
, Genlis, Maison rust. t. I, p. 311, dans POUGENS. - 2Petite voiture de marchand d'œufs et, par extension, mauvaise et vieille voiture.
- 3 Fig. et familièrement. Bicoque, place mal fortifiée, maison chétive.
J'ai trente dragons autour d'un poulailler qu'on nomme le château de Tourney, que j'avais prêté à M. le duc de Villars
, Voltaire, Lett. Richelieu, 9 janv. 1767. - 4La partie du théâtre élevée et la plus incommode, les spectateurs y étant juchés par gradins comme sur un perchoir ; c'est le milieu du dernier étage.
- 5Celui qui vend de la volaille.
HISTORIQUE
XIIIe s. Nus ne puet estre poulaillier à Paris, se il n'achate le mestier du roy
, Liv. des mét. 178.
XVIe s. Le poulailler qui gardoit les poulets, par les signes desquelz on devine les choses à advenir
, Amyot, Gracques, 24. Le fient du colombier, du poulallier et de la bergerie
, De Serres, 98.
ÉTYMOLOGIE
Poulaille ; wallon, poli.