« prenant », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
prenant, ante
- 1Qui est susceptible de prendre, de saisir.
Terme d'histoire naturelle. Queue prenante, queue à l'aide de laquelle certains animaux s'attachent et se suspendent.
Les singes à queue prenante
, Buffon, Quadrup. t. IV, p. 174. - 2 Terme de finance. Partie prenante, partie qui reçoit les deniers.
Terme d'administration militaire. Partie prenante, celle qui a droit à une fourniture.
Le moins prenant, la partie la moins prenante, se dit, en langage du droit, de celui qui a la plus petite part dans un partage.
- 3Qui prend, qui s'empare.
Ne vous ai-je pas mandé les prospérités de Mme de Grancey, et comme elle revient accablée de présents ?… elle a mandé que l'âme prenante de Mme de Fiennes avait heureusement passé dans son corps, et qu'elle prenait de toutes mains
, Sévigné, 8 déc. 1679.Carême-prenant, voy. CARÊME.
HISTORIQUE
XIIe s. Li reis ert [était] riches huem, sages e de grant art ; Sout bien que chardenal [il sut bien que les cardinaux] sunt pernant et lumbart ; Coveitus sunt d'aveir plus que vilain d'essart [de terre]
, Th. le mart. 56.
XIIIe s. Ta tainture est moult bien prenanz ; Jaunes en sui et reluisanz
, Ren. 12069.
XVe s. Et dessous ce fer avoit un havet [crochet] aigu et prenant
, Froissart, I, I, 135.
XVIe s. En maint bon lieu j'ay donné mainte chose, Que l'on prenoit, sans penser le donneur Pretendre rien du prenant, que l'honneur
, Marot, I, 401.