« su.2 », définition dans le dictionnaire Littré

su

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

su [2]

(su) s. m.
  • Connaissance. Vous souffrez, sans mon su, l'affection secrète De ce pauvre inconnu qui n'a que sa houlette, Racan, Bergeries, Silène, I, 3.

    Au vu et au su, ou, simplement, au su, à la connaissance de. Une fille de joie Passe la nuit au su de tous mes gens, La Fontaine, Court. Tout ce qu'ils [les jésuites] avaient employé pour l'exclure [d'Antin], à son su, Saint-Simon, t. VIII, p. 227, édit. CHERUEL.

HISTORIQUE

XIIIe s. Et maintenant vinrent as portes, et brisierent les sieres [serrures] sans le seu dou castelain, Chr. de Rains, 140. Larrecins est penre l'autrui coze el non seu de celi cui ele est, par corage de torner le [la] en son porfit, Beaumanoir, XXXI, 2.

XVe s. Nous savons de verité que vous [Jacques d'Artevelle] l'avez vidé de pieça [le trésor de Flandre], et envoyé en Angleterre, sans notre sçu…, Froissart, I, I, 248.

ÉTYMOLOGIE

Su 1. On a dit aussi au féminin seue ; XIIIe s. À le [la] veue et à le [la] seue du segneur, Beaumanoir, XLV, 17.