« vanterie », définition dans le dictionnaire Littré

vanterie

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

vanterie

(van-te-rie) s. f.
  • Terme familier. Vaine et présomptueuse louange qu'on se donne à soi-même. Nous ne tirâmes de lui que des vanteries, comme, par exemple, qu'il me défendrait mieux que je ne me défendrais moi-même, Retz, Mém. t. II, liv. III, p. 109, dans POUGENS. Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde ; il a cru que ces vanteries étaient plutôt dignes des races nouvelles, éblouies de l'éclat non accoutumé d'une noblesse de peu d'années, Bossuet, Gornay. Les vanteries les plus petites sont de grands ridicules, Maintenon, Lett. à M. d'Aubigné, 16 oct. 1674.

HISTORIQUE

XIIIe s. Vanterie est trop vilain vice ; Qui se vante, il fait trop que nice, la Rose, 9893.

XIVe s. Monstrans à la cité le gastement de leurs champs par vanterie et par reproiche, Bercheure, f° 73, recto.

XVIe s. Ce n'est point vaine vanterie, Amyot, Cat. 19.

ÉTYMOLOGIE

Vanter. L'ancienne langue disait beaucoup vantance, et quelquefois vantise.