Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON, auteur cité dans le Littré

BUFFON (1707 - 1788)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BUFFON a été choisie.

3495 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Histoire des animaux 1749 73 citations
Histoire naturelle des minéraux 117 citations
Histoire naturelle générale et particulière 1749 389 citations
Minéralogie 471 citations
Oiseaux 765 citations
Quadrupèdes 607 citations
Théorie de la terre 1749 97 citations

Quelques citations de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON

Voici un tirage aléatoire parmi ses 3495 citations dans le Littré.

  1. Cette Harmonie des mots ne fait ni le fond ni le ton du style, et se trouve souvent dans des écrits vides d'idées ; le ton n'est que la convenance du style à la nature du sujet.
    Disc. de réception. (ton [2])
  2. L'incertitude de la vérité des balances et de la fidélité des poids a fait naître l'embarras de la tare et la nécessité des déductions.
    Ess. arith. mor. Œuv. t. x, p. 192 (tare [1])
  3. Le Nil ne reçoit aucune rivière qu'à plus de cinq cents lieues de son embouchure ; la dernière qui y tombe est le Moraba, et, de cet endroit jusqu'à sa source, il reçoit environ douze ou treize rivières.
    Hist. nat. preuv. théor. terr. Œuv. t. II, p. 75 (tomber)
  4. Communément, c'est vers la fin de l'été et en automne que les oiseaux muent.
    Ois. t. I, p. 61 (muer)
  5. Il faut vingt-six milliers pour rompre une pièce de dix pieds de longueur sur huit pouces d'écarrissage.
    Hist. nat. part. exp. Œuv. t. VIII, p. 177 (rompre)
  6. Les parements frisés [du grand promerops], qui sont en même temps la parure et le caractère de cette espèce, consistent en deux gros bouquets de plumes frisées, veloutées, peintes des plus belles couleurs.
    Ois. t. XII, p. 161 (parement)
  7. En général, les animaux peuvent apprendre à faire mille fois tout ce qu'ils ont fait une fois, à faire de suite ce qu'ils ne faisaient que par intervalles, à faire pendant longtemps ce qu'ils ne faisaient que pendant un instant, à faire volontiers ce qu'ils ne faisaient d'abord que par force, à faire par habitude ce qu'ils ont fait une fois par hasard, à faire d'eux-mêmes ce qu'ils voient faire aux autres.
    Disc. nat. anim. Œuvres, t. v, p. 360, dans POUGENS. (faire [1])
  8. Le poil du lapin qu'on appelle riche, c'est-à-dire poil blanc et poil noirâtre.
    Quadrup. t. VIII, p. 265 (riche)
  9. Il [Vallisnieri] ajoute qu'il est persuadé que l'œuf est caché dans la cavité du corps glanduleux [l'ovaire], et que c'est là où se fait tout l'ouvrage de la fécondation, quoique, dit-il, ni moi ni aucun des anatomistes en qui j'ai eu pleine confiance, n'ayons jamais vu, ni trouvé cet œuf.
    ib. (œuf)
  10. En général, on trouve les animaux nuisibles des continents dans toutes les îles qui en sont fort voisines, et jamais dans celles qui en sont fort éloignées.
    Hist. nat. Preuv. théor. terr. Œuvr. t. II, p. 424 (nuisible)
  11. De même que l'espèce humaine paraît agreste, contrefaite et rapetissée dans les climats glacés du Nord…
    Chien. (agreste)
  12. Le feu et l'eau peuvent également réduire toutes les matières à l'homogénéité, le feu en dévorant ce qu'elles ont d'impur, et l'eau en séparant ce qu'elles ont d'hétérogène et les divisant jusqu'au dernier degré de ténuité.
    Min. t. VI, p. 86 (ténuité)
  13. S'ils [les cerfs] sont d'égale force, ils se menacent, ils grattent la terre, ils raient d'un cri terrible.
    Quadrup. t. II, p. 29 (raire ou réer [1])
  14. Le gentilhomme à lièvre, qui va chasser chez ses voisins sans en être prié, et qui chasse moins pour son plaisir que pour le profit.
    Ois. t. II, p. 44 (lièvre)
  15. Le même soir où il [le chasseur] a juré, en soufflant dans ses doigts, de ne plus retourner à son poste glacé [chasse aux canards sauvages], il fait des projets pour le lendemain.
    Ois. t. XIII, p. 182 (souffler)
  16. Le rat d'eau est un petit animal de la grosseur d'un rat, mais qui, par le naturel et par les habitudes, ressemble beaucoup plus à la loutre qu'au rat.
    Quadrup. t. II, p. 298 (rat [2])
  17. L'oiseau pêcheur ne paraît pas se défier assez de ceux mêmes qu'il attaque ; ce n'est pas toujours impunément qu'il fait sa proie des poissons ; quelquefois le poisson le saisit et l'avale.
    Ois. t. XIII, p. 352 (oiseau [1])
  18. On a soin de laisser couler, et même de tirer cette matière superflue, qui n'est que du verre impur, auquel on a donné le nom de laitier, et qui ne contient aucune partie de métal lorsque la fusion de la mine se fait bien.
    Min. t. IV, p. 118 (laitier [2])
  19. Dans les temps de l'incandescence du globe.
    Min. t. III, p. 204 (incandescence)
  20. Simplifier les causes, et généraliser les effets, doit être le but du physicien ; et c'est aussi tout ce que peut le génie, aidé de l'expérience et guidé par les observations.
    Min. t. IX, p. 101 (simplifier)