Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU, auteur cité dans le Littré
MONTESQUIEU (1689-1755)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONTESQUIEU a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence | 1734 | 288 citations |
| Dialogue de Sylla et d'Eucrate | 1745 | 16 citations |
| Histoire orientale, ou Arsace et Isménie | 1783 | 14 citations |
| L'esprit des lois | 1748 | 1212 citations |
| Le temple de Gnide | 1725 | 22 citations |
| Lettres persanes | 1721 | 525 citations |
Quelques citations de Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 2331 citations dans le Littré.
Le serment fut toujours le nerf de leur discipline militaire [aux Romains].
Rom. 1 (nerf)Je demeurais quelquefois une heure ou deux dans une compagnie sans qu'on m'eût regardé, et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche.
Lett. pers. 30 (occasion)Le grand mouvement est sur une estrade qu'on nomme le théâtre.
Lett. pers. 28 (estrade)Lorsque mon premier maître eut formé le cruel projet de me confier ses femmes, et m'eut obligé, par des séductions soutenues de mille menaces, de me séparer pour jamais de moi-même.
Lett. pers. 9 (séparer)[Dans ces lois] on distingue avec finesse les cas, on y pèse les circonstances.
Espr. XXX, 19 (cas)L'orgueil d'un Espagnol le portera à ne pas travailler ; la vanité d'un Français le portera à savoir travailler mieux que les autres.
Esp. XIX, 9 (vanité)Solon ordonna à Athènes qu'on n'obligerait plus le corps pour dettes civiles ; il tira cette loi d'Égypte.
ib. XX, 15 (obliger)La culture des terres est le plus grand travail des hommes ; plus le climat les porte à fuir ce travail, plus la religion et les lois doivent y exciter.
ib. XIV, 6 (climat)Comme le produit d'un terrain inculte est au produit d'un terrain cultivé, de même le nombre des sauvages dans un pays est au nombre des laboureurs dans un autre.
Esp. XVIII, 16 (être [1])Le sénat mettrait ces princes en arbitrage.
Rom. 6 (arbitrage)L'orgueil, joint à une vaste ambition, à la grandeur des idées, produisit chez les Romains les effets que l'on sait.
Esp. XIX, 9 (orgueil)À mesure qu'elles [certaines femmes] vieillissent, leur passion pour le jeu semble rajeunir.
Lett. pers. 56 (rajeunir)Les lois grecques et romaines punissaient le receleur du vol comme le voleur.
Esp. XXIX, 12 (receleur, euse)Son esprit était naturellement conciliateur et son âme semblait s'approcher de toutes les autres.
Arsace et Isménie. (conciliateur, trice)C'est le peuple du monde [les Anglais] qui a le mieux su se prévaloir à la fois de ces trois grandes choses, la religion, le commerce et la liberté.
Esp. xx, 7 (prévaloir)Un grand seigneur qui est un des hommes du royaume qui représente le mieux.
Lett. pers. 74 (un, une)On voit que c'était la route qu'avait tenue la flotte d'Alexandre.
Esp. XXI, 9 (route)Il y a cette différence entre la nature du gouvernement et son principe, que sa nature est ce qui le fait être tel, et son principe ce qui le fait agir.
ib. III, 1 (gouvernement)Les fiefs étant devenus héréditaires, et les arrière-fiefs s'étant étendus.
Espr. XXVIII, 9 (arrière-fief)Que perdrait ce gouvernement à être refondu ?
Esp. X, 4 (refondu, ue)