Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré
MONSTRELET (1400?-1453)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chroniques | 338 citations |
Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.
Pour esbaudir armes, et chevalerie accroistre.
I, 2 (ébaudir)Par ces presentes eslisons et ordonnons conservateurs de ce present traicté, c'est à sçavoir de nostre costé messire…
ib. (conservateur, trice)Durant lequel temps il y eut un noble chevalier de Picardie qui dit à son poursuivant une joyeuseté, par maniere de gaberie, touchant la mort du roi d'Angleterre [Henri V] ; ce fut messire Sarrazin d'Arly… Messire Sarrazin lui demanda [à son poursuivant], par sa foi, s'il l'avoit bien avisé [le corps exposé de Henri V], et il repondit qu'oui. Or me dis, par ton serment, s'il n'avoit point ses housseaux chaussés. - Ah ! monseigneur, dit-il, nenni, par ma foi. - Lors, lui dit messire Sarrazin, beau ami jamais ne me crois s'il ne les a laissés en France.
I, 274 (houseaux)Et au front devant estoient mis les archiers en ordonnance tous à pied, ayans chascun devant luy poinçons aguisez fichez devant eux.
t. II, p. 49, dans LACURNE (poinçon [1])Ce fut peine perdue.
II, 151 (perdre)La reine, qui estoit vieille et de diverses conditions, n'estoit pas bien contente de lui, pour ce qu'il estoit amoureux d'aucunes autres jeunes dames du pays plus qu'il n'estoit d'elle.
liv. I, ch. 171 (condition)Ceux de dedans traiterent par condition qu'ils rendroient ledit fort et s'en iroient sauve leur vie, sans emporter nuls de leurs biens, reservés les canonniers et ceux qui autrefois avaient fait serment pour la partie du roi Henri.
II, 111 (canonnier)De là s'en alla au disner, et estoit environ l'heure de douze heures, et quand le dit mystere [cérémonie] fut commencé, il estoit entre cinq et six heures du matin.
ch. 62, t. I, p. 97, dans LACURNE (mystère)Après je viens au quart exemple de ma dite majeure, auquel je pense noter et proposer huit verités principales… et conferer huit autres conclusions par maniere de corollaires.
liv. I, ch. 39 (corollaire [1])Feirent faire une proposition devant le roy par un carmeliste nommé frere Eustache.
t. I, ch. 103, p. 166, dans LACURNE (carme [1])Et en ce faisant fut la noise ouïe de la ville, dont les gens, tout esmus, en grand nombre vinrent au chastel et tirerent le pont qui n'estoit ni cliqué ni verrouillé.
II, 12 (clicher)Commencerent les Anglois à mener forte guerre, et faire plusieurs courses et tournoiemens ou païs de Bretaigne.
t. II, p. 35 (tournoiement ou tournoîment)Telle chose laquelle sera cy patentement declarée.
p. 163, dans LACURNE (patemment)Et [les Anglois] estoient sur penneaux assez de pareille façon que portoient les blatiers du pays de France.
liv. I, chap. 203 (blatier)Lesquels Liegeois generalement demeurerent en leur pays très dolents et amatis de la douleur qui leur estoit advenue.
liv. II, ch. 50 (amatir)Et fit ses preparatoires pour y aller au plus bref qu'il pourroit.
I, 22 (préparatoire)Nous laisserions par espée et par conseil le juste titre de notre heritage, au prejudice de notre anciennableté.
liv. I, ch. 148 (ancienneté)Et à ce doivent bien avoir regart les seigneurs et les nobles de ce royaume de souffrir telle besterie et ordure.
liv. I, ch. 181 (bêtise)Item est vrai… que plusieurs… ont dit publiquement… que j'avois à Paris meurtriers et tueurs convenables pour eux tuer et meurtrir.
I, I, 119 (tueur)Et pareillement fut partie une tour corniere qui estoit assez puissante et ne put choir tout jus, pour le mur de la ville auquel elle s'appuya.
livre I, ch. 88 (cornier, ière [1])