Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré

MONSTRELET (1400?-1453)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.

340 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Chroniques 338 citations

Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET

Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.

  1. Tout sujet vassal qui, par convoitise, barat, sortilege et mal engin, machine contre le salut corporel de son roi.
    I, 39 (machiner)
  2. Jaçoit ce que par les ordinations royalles et par les sermens que font les receveurs, vicomtes, tresoriers et autres officiers…
    t. I, ch. 99, p. 160, dans LACURNE (vicomte)
  3. Nostre dit cousin de Bourgogne a pris son chemin par voies deceptives et frauduleuses.
  4. Le marechal de Bourgogne et le comte de Vaudemont firent par devant leur bataille dresser sur le fonds deux queues de vin qu'ils avoient amenées.
    II, 108 (queue [2])
  5. Et au front devant estoient mis les archiers en ordonnance tous à pied, ayans chascun devant luy poinçons aguisez fichez devant eux.
    t. II, p. 49, dans LACURNE (poinçon [1])
  6. Pecher est chose humaine, mais perseverer est chose diabolique.
    liv. I, ch. 47 (diabolique)
  7. Ce fut peine perdue.
    II, 151 (perdre)
  8. Ni venir ni aller à quelconque mandement de quelque personne, de quelque estat preeminent ou condition qu'ils soient.
  9. Et voit on communement que, quand un jeune homme vient au service d'un general recepveur ou grenetier [officier de greniers à sel], jasoit ce qu'il fut de petit estat et de peu de science, en peu de temps il est fait riche, et maine grand et excessif estat, et achete grans offices et heritages à vos despens [du roi].
    ch. 99, p. 159, dans LACURNE (grènetier, ière)
  10. Nous laisserions par espée et par conseil le juste titre de notre heritage, au prejudice de notre anciennableté.
    liv. I, ch. 148 (ancienneté)
  11. Pour combattre et resister aux entreprises des faux et empuantis heretiques.
  12. Et aussi pourront amener vins et toutes autres denrées pour vendre, sauf qu'ils n'en mettront rien dedans ladite ville et chastel pour le ravitailler, sinon pour la quotidienne du temps qu'ils y doivent estre.
  13. Et lors de la monnoie dessus dite valoit une chevalée de blé sept ou huit francs.
    liv. I, ch. 247 (chevalée)
  14. Se n'estoit justice, les royaumes ne seroient que larronneries.
    Chron. t. III, f° 78, recto. (larronnerie)
  15. [Les Français] bouterent le feu en plusieurs maisons, et aussi en l'eglise saint Akaire et en l'abbaye, et y firent dommage incomparable.
    II, 149 (incomparable)
  16. Si fut très mal content de ceux qui avoient esmeu ceste rigueur [sédition].
    t. I, chap. 65, dans LACURNE (rigueur)
  17. Et pour acheter chevaux, armures et ce qu'à guerre appartient, souvent advient qu'ils vendent leurs choses [biens].
    liv. I, ch. 25 (chose)
  18. Pour ce que torcionnairement avez, de nouvel, entrepris contre la couronne et seigneurie de…
  19. Et ainsi pareillement ferai tout le voyage durant ; et serai quitte pour faire devant chacun juge une fois lesdites armes.
    I, 8 (quitte)
  20. Les gens de guerre furent licenciés et retournerent chacun ès lieux dont ils estoient venus, en mangeant le pauvre peuple, selonc la coutume d'adonc.