Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré
MONSTRELET (1400?-1453)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chroniques | 338 citations |
Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.
Il fut percé au bras tant que la lance se tint dedans son bracelet ; mais il la secout [secoua] tantost sur le sablon.
t. II, p. 110, dans LACURNE (secouer)Elle requit son confesseur qu'il la voulsit absoudre par vertu d'une absolution [indulgence], la quelle estoit à Loches.
III, 25 (absolution)Le dit evesque considerant que bonnement il ne se povoit esconduire n'excuser, qu'il ne feit assistance et ayde à ceux de son pays.
t. II, f° 60, dans LACURNE (éconduire)Ils virent bien six mille Liegeois partant de leur ost et bataille, lesquels s'en alloient moult legerement, fuyant vers une ville champestre.
I, 50 (champêtre)Et icelui respondit fellement qu'il mentoit par ses dents.
liv. I, ch. 107 (dent)Lequel, courant contre un Anglois, de fer de lance fut feru par entre deux lames travers le ventre, dont à la fin en mourut.
t. I, ch. 145, p. 226, dans LACURNE (lame)Le [le pape] baiserent au pied, en la main et en la bouche, et commença le cardinal de Vimers, et en après les patriarches, archevesques et evesques et abbez, et consequemment les autres gens d'esglise ; et par les quatre elemens [en nommant les quatre éléments] donna la beneisson à tous estans en estat de grace…
t. I, f° 94, dans LACURNE (élément)Et sur ce avons premier fait voir les traités et points, et diligemment visiter et à grand et mure deliberation tant de ceux de notre sang et grand conseil, si comme prelats, barons, comme de ceux de notre conciergerie et de notre très amée fille l'université de Paris.
liv. I, ch. 116 (conciergerie)La libidinosité et outrage effrené d'aucuns hommes à tousjours attendre de descirer et de destrencher l'unité d'icelle [Église].
t. II, p. 160, dans LACURNE (libidinosité)Tant feirent que par grans et cruels assaux bouterent le feu dedans ; lequel, tant qu'il trouva gouvernement [aliment], ne cessa d'ardre maisons, et en ardit plus de soixante.
ch. 92, p. 149, dans LACURNE (gouvernement)Et avoit fait faire au fond des fossés d'icelui boulevert de petites maisonnettes de bois où ses gens se tenoient pour faire leur guet.
liv. II, ch. 88 (boulevard ou, orthographe qu'admet aussi l'académie, boulevart)Je fais ici un nota : il n'est nul si bon chevalier au monde qu'il ne puisse bien faire une faute.
I, 39 (nota ou nota benè)Et si avoit unes chausses noires, et uns solers de veloux d'azur semés de fleurs de lys d'or.
I, 277 (soulier)Puis remonta à cheval, et s'en alla au palais, qui estoit tendu et pavé moult noblement ; et là tint il court pleniere, et y souppa, et avecques luy à sa table soupperent les pairs de France et ceux de son sang.
t. III, p. 88, dans LACURNE (cour)Et ainsi, sans faire grands bombans, alla faire la reverence au dit duc de Bourgogne.
liv. II, ch. 181 (bombance)En la fin duquel mois, le dit duc de Bourgogne qui avoit fait grandes apprestes et preparations…
II, ch. 140 (apprêt [1])Ne peut adulterer l'espousse incorrompue de Jesus-Christ nette et pure.
Chron. an 1439, t. II, f° 160, recto. (incorrompu, ue)Et mesmement, quant les dessus dites femmes de haute lignée se departoient, iceux enfants, en continuant leur cri, couroient après, et de fait veuloient tirer jus lesdits hennins.
II, 53 (hennin)Lequel roi en son temps eut plusieurs fils et filles : desquels, c'est à savoir de ceux qui vecurent jusqu'à age competent, les noms s'ensuivent.
liv. I, ch. 1 (compétent, ente)Toutefois il fut assez bien apaisé par aucuns cardinaux ses amis et de sa connoissance.
liv. I, ch. 55 (connaissance)