« étayer », définition dans le dictionnaire Littré
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étayer
- 1Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un mur.
Fig.
Je ne voudrais pas qu'on allât faire un usage indiscret d'un ressort si bas [la gourmandise], ni étayer d'un bon morceau l'honneur de faire une belle action
, Rousseau, Ém. II.Et du nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos droits
, Chénier M. J. Gracq. II, 3. - 2S'étayer, v. réfl. Se soutenir sur un étai, sur un bâton.
Le vieux devin qui… Pour s'étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne
, Malfilâtre, Narcisse, II.Fig.
En vain, pour s'étayer du nom de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flattait mes yeux
, Delavigne, Vêp. sicil. I, 1.Se soutenir l'un l'autre.
La richesse et le crédit s'étayent mutuellement, l'un se soutient toujours mal sans l'autre
, Rousseau, Émile, V.Ces possessions formaient quatre masses trop éloignées les unes des autres pour s'étayer mutuellement
, Raynal, Hist. phil. IV, 23.
HISTORIQUE
XIIIe s. Salomon son temple en estaie Sur sept pilliers…
, J. de Meung, Tr. 112.
XIVe s. Despense pour estaier et relever le comble du toit
, Bibl. des ch. 5e série, t. III, p. 239.
XVIe s. Fabius, par un moyen de proceder tout different, sousteint et estaya dessoubz [sa ville]
, Amyot, Péric. et Fab. comp. 2.
ÉTYMOLOGIE
Étai ; Berry, atéyer.