Jean Chopinel, dit Jean DE MEUNG, auteur cité dans le Littré
J. DE MEUNG (1240?-1305?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme J. DE MEUNG a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Le roman de la Rose : Le trésor | 1270-1275 | 109 citations |
| Le roman de la Rose : Testament | 1270-1275 | 226 citations |
Quelques citations de Jean Chopinel, dit Jean DE MEUNG
Voici un tirage aléatoire parmi ses 353 citations dans le Littré.
Pensons quantes plaisances pueent [peuvent] estre trovées En ces quatre elements qui soient ordenées ; Toutes revertiront sus les ames sauvées.
Test. 1933 (plaisance)Car foy sans bien ouvrer avorte ; Foy sans bonnes euvres est morte.
Tr. 522 (avorter)…je leur di voir [vrai], nulle ne les desvueille.
Test. 1325 (dévouloir)Ces sept articles de foy vraie, Qui drescent quanque pechié plaie [tout ce que le péché blesse], Sont figurés en maintes guises.
Tr. 110 (dresser)Toutes [les femmes] sunt par rains lées [larges], combien que maigres soient ; Ne sai qu'eles y boutent, ne qu'eles y emploient, Fors que viez peliçons, si com maintes gens croient.
Test. 1221 (rein [1])Estre humble sans clergie vaut mieux que la converse ; Car quant li uns se drece, li autres tumbe et verse.
Test. 1041 (converse)Ô saincte ame deifiée, Qui, hors ta char crucefiée, Tantost en enfer descendis.
Tr. 745 (déifier)Car se li faus traïstres pooit estre veables [visible], De rien qu'il en ostast ne seroit jà creables.
Test. 1779 (croyable)Car ce qui est sien propre à tort li soustraions.
Test. 1668 (soustraire)C'est la misterial sepmaine [la semaine sainte].
Tr. 97 (mystérieux, euse)Et se li siens curez est tel que Diex le vueille… Fol sera, s'il guerpist tel molin, puis qu'il mueille.
Test. 712 (moudre)Ta lumiere se fit veable à ceulx qui vie langoreuse Muerent en vie joieuse, Quant tu triumphas de deable.
Tr. 708 (triompher)Vierge très gracieuse de toute grace plaine… Clere estoile de mer, certaine tresmontaine, Maine nous et conduis en gloire souveraine.
Test. 2117 (tramontane)… Par quoy ti ondoyé [tes baptisés] Sont en ung moment envoié En la joie qui tout achieve.
Tr. 234 (ondoyer)Li angelz par soy se deceüt ; Pour ce n'eut, ne ne receüt Ne saulveur, ne mediatour.
Tr. 460 (médiateur, trice)Ne nous puet delessier ce qui nous fait pesance, Ne nous quiert deguerpir cil qui nous fait grevance ; Tost oblie pechié qui en fait la penance, Car riens ne grieve tant com male acoustumance.
Test. 2046 (déguerpir)Luxure emboe tout et gaste, et riens ne rince.
Test. 1805 (rincer)…Quant hom ne tenoit De quoy souffisamment payer.
Tr. 567 (suffisamment)Nulz homs plus douce chose ne nous puet enditer, Que nous avec les nostres doions [devions] resusciter.
Test. 931 (ressusciter)Lors s'esvertue et se desgoise Le papegau et la calandre.
dans le Dict. de DOCHEZ. (dégoiser)